Ce prochain week-end, dans le cadre du New Race Festival, seront disputées les troisième et quatrième manches de la Belcar Historic Cup ‘Powered by St. Paul’. Après la démonstration de la famille Kuijl et de Luc Branckaerts lors de Spa Summer Classic, la question est de savoir qui sera en mesure de faire vaciller les premiers leaders de la saison. Les circuits de Spa-Francorchamps et Zolder sont fort différents, et dans des conditions météorologiques changeantes, la concurrence peut en surprendre plus d’un. 49 voitures figurent pour l’heure sur la liste des engagés, réparties entre quatre plateformes selon l’année de construction et l’homologation.
Le week-end d’ouverture de la saison à Spa-Francorchamps, riche des deux premières courses de la saison, a été placé sous le signe de la réussite pour Dieter, Wim et Tim Kuijl, qui se sont imposés en leaders dans leurs plateformes respectives, soit 1, 2 et 4. Dans la plateforme 3, Luc Branckaerts était tout simplement trop rapide pour la concurrence, ayant remporté les deux victoires. Au classement général, la Corvette C4 de Branckaerts et la Ford Capri RS 3100 GAA de Wim Kuijl se sont imposées. Mais si la lutte a été de toute beauté au sommet du classement, cela ne change rien à l’attribution des points dans les plateformes et classes. Ce qui n’empêche pas les pilotes de vouloir remporter la course et de prendre des risques pour parvenir à leurs fins.
Dans la plateforme 1 (PTH ou Passeport Technique Historique), il faut avant tout lorgner du côté de la Ford Capri RS 3100 GAA Cosworth St. Paul du champion en titre Dieter Kuijl, qui a remporté la première des deux courses à Spa, avant d’être ralentie par un souci technique lors de la Course 2 et laisser la victoire à la Ford Escort Mk1 de Bas Van Elderen. Le pilote/sponsor du championnat pouvait néanmoins finir la course, et il mène donc la danse au championnat, mais Van Elderen et la belle Alpine A110 d’Andreas Fricke suivent à deux longueurs seulement.
Avec deux victoires à Spa au volant de sa puissante Ford Capri RS 3100 GAA Cosworth, Wim Kuijl est le leader et le grand favori de la plateforme 2 (PTN ou Passeport Technique National) au moment de prendre la direction de Zolder. La rapide Capri jouera également la gagne dans le Limbourg, mais les écarts seront sans doute plus réduits, avec des concurrents qui mettront tout en œuvre pour jouer un rôle en vue dans le cadre du New Race Festival. Le champion en titre Gust Van Haelst pointe pour l’heure à la deuxième place du championnat, avec une petite avance sur les spécialistes de la régularité que sont Dominique Holvoet (Toyota Celica), Anthony Vonk (BMW 635 CSi), etc. Mais ce n’est pas tout ! Erik Bruynoghe a joué de malchance avec son embrayage à Spa, ce qui ne l’a pas empêché de démontrer sa pointe de vitesse, au point de terminer sur le podium de la Course 2 avec sa belle Porsche 911. L’Escort Mk1 Holbay de Marc Roessel est un loup parmi les agneaux, se distinguant par sa pointe de vitesse. Deux outsiders à tenir à l’œil ce prochain week-end.
Pour l’heure, Luc Branckaerts est inaccessible dans la plateforme 3 avec sa Corvette C4. Le puissant bolide américain a même été en mesure de remporter le classement général de la toute première course de la saison à Spa. Le Hollandais Leonard Batenburg, avec sa performante BMW M3 de l’équipe Vink Motorsport, se retrouve pour l’heure en deuxième position, tandis que le champion sortant Luc Moortgat (Porsche 964 RSR 3.8) doit se contenter de la troisième place provisoire au championnat. Il a e effet commis une très rare erreur de pilotage, ce qui lui a coûté quelques précieuses unités à Spa. Le rapide Waaslandien doit pour l’heure se contenter d’un moteur en cours de révision. Plus loin, on trouve encore Jan Van Elderen, qui joue chaque fois devant, mais la Ford Sierra Cosworth a joué de malchance à Spa, au point de s’immobiliser. La première apparition de la BMW 635 CSi 24v Groupe 2 de Juri Vannieuwenborgh a été bonne, mais le Flandrien devra augmenter son niveau de jeu au fur et à mesure qu’il maîtrisera sa monture. La BMW 535 M 24v du non moins rapide Evertjan Alders était également en quête de progrès à Spa, et à court terme, il faudra aussi tenir compte de ce bolide aux avant-postes. C’est aussi le cas de Sidney Dieleman, au volant de la BMW 325i ex-Thaens, d’Eric Nulens sur sa Porsche 964, du malchanceux Samuel Verheggen avec sa superbe Mercedes 190 2.5 evo2 AMG, de Fred Krab (BMW M3 E30), etc.
Enfin, dans la plateforme 4, Tim Kuijl a réussi à faire monter une mécanique super performante dans les entrailles de sa BMW 325i E36. Le moteur d’une M3, mais avec une course réduite à 2500cc, comme le stipule le championnat. Lors de la qualification, il a été devancé par la BMW STW d’Erik Qvick, mais en course, il était à deux reprises le plus rapide du lot. Il mène dès lors les débats devant l’Audi 80 Quattro Competition STW de François Bouillon et la BMW 320i STW de Van Rompuy/Qvick. Erik Qvick doit hélas déclarer forfait pour Zolder, en raison d’un clash de dates avec le meeting Spa-Classic signé Peter Auto. Dirk Van Rompuy portera dès lors seul les couleurs de VR Racing afin de contrer Tim Kuijl, François Bouillon, Ben Thaens/Bert Theunissen (BMW 325i) et le reste d’un plateau constitué de bolides arrivés en droite ligne des années ’90. (Vincent Franssen)