Comme annoncé dimanche en début d'après-midi, l'édition 2023 des 24H2CV/C1 a été interrompue en fin de matinée dans la foulée du double accident qui a impliqué deux commissaires de piste au niveau du virage Paul Frère. Grièvement blessés, ceux-ci ont été hospitalisés, et si on a pu craindre pour la vie de l'un d'eux, les nouvelles ont été progressivement rassurantes. Certes, cela va prendre beaucoup de temps, mais l'essentiel reste que cet accident en deux temps n'a été fatale à personne.
Il n'empêche, la famille touchée par ce drame évité d'extrême justesse s'apprête à connaître des moments difficiles.
Raison pour laquelle, en étroite concertation avec ladite famille, le Circuit de Spa-Francorchamps et le 2CVRT organisateur des 24H2CV/C1; une cagnotte a été mise sur pied par le responsable de l'ASBL Pêcheur de Lune. Une association passée maîtresse dans l'art de gérer ce genre de collecte d'argent, garante de la plus grande transparence dans la gestion des dons. Ledit responsable a d'ailleurs fait distribuer les ballotins de pralines à tous les commissaires présents à Francorchamps le week-end dernier, sans évidemment se douter que la course allait s'achever de la sorte.
Toute personne qui le souhaite, pilotes, mécanos, responsables de teams, supporters, fans, professionnels de la course, membres des médias, peut donc effectuer un don sur le compte suivant :
BE19 0016 3384 0112
La référence à indiquer est 'Ange gardien'.
Voilà, chacun est libre d'en faire ce qu'il veut, mais n'oublions pas que sans ces commissaires de piste et de stand, ces 'anges gardiens', aucune compétition ne pourrait être organisée dans les règles de l'art. En cette fin de saison, les hommes et femmes en orange ont donc payé très cher leur passion et leur abnégation. L'heure est venue de leur rendre la pareille, chacun selon ses moyens.
Impossible de ne pas avoir une pensée pour le jeune pilote de la C1 qui a percuté les deux commissaires en intervention. Une situation très compliquée à gérer, d'autant que, contrairement à pas mal d'inepties qu'on a pu lire sur les réseaux sociaux - comme le veut désormais la tradition, hélas -, l'accident, suivi d'un sur-accident, relève d'un très malheureux concours de circonstances.
Voilà, on ne refera pas l'histoire, on ne pourra pas effacer ce mauvais souvenir et ces images terribles, mais chacun peut apporter un peu de soulagement... (Vincent Franssen / Photo Letihon.be)