Lewis Hamilton / Oscar Piastri : la bagarre a fait rage entre le pilote Ferrari et celui de McLaren au début du FP2 du Grand Prix de Grande-Bretagne. Le Britannique signait une première fois le meilleur chrono, battu ensuite par l’Australien avant que la Ferrari ne reprenne le meilleur pour 10 millièmes devant la McLaren. Preuve de la vélocité des rouges, Leclerc s’installait un court instant en haut de la hiérarchie (1’26’’887) avant qu’Hamilton ne repasse devant (1’26’’592), cette fois pour 295 millièmes. Hadjar amenait sa Racing Bulls en quatrième position devant Russell (Mercedes). Tout cela réalisé en pneus mediums.
A l’approche de la demi-heure d’essais, les Mercedes étaient les premières à chausser des gommes tendres avec Antonelli (1’26’’383) et Russell à 140 millièmes. Mais une nouvelle fois, Leclerc, en tendres cette fois, montrait le potentiel de Ferrari (1’26’’202), suivi à moins d’un dixième (84 millièmes) par Piastri. Force restait cependant à Lando Norris, discret jusque là, qui réalisait un tour parfait (1'25''816) pour passer sous la barre de 1’26’’. Il serait le seul car, même si elles revenaient dans la course, les Ferrari de Leclerc et Hamilton ne pouvaient faire mieux que s’approcher à 222 (Leclerc) et 301 (Hamilton) millièmes de la McLaren. C’était pire pour Piastri qui concédait 470 millièmes à son équipier.
Ils étaient au final dix pilotes regroupés dans la même seconde, avec Verstappen (Red Bull) un peu plus près qu'en matinée à 498 millièmes, mais aussi Antonelli, Stroll (Aston Martin) pour une fois devant Alonso, Russell et enfin les Racing Bulls d’Hadjar et Lawson (à 808 millièmes).
Le reste du peloton était regroupé en une demi-seconde supplémentaire, emmené par Albon (Williams) qui précédait Alonso, Bortoleto (Sauber), Ocon (Haas) et Tsunoda (Red Bull) à six dixièmes de Verstappen. Sainz (Williams), crédité d’un tête à queue, était un peu plus loin et précédait Hulkenberg (Sauber), Gasly (Alpine), Bearman (Haas) et enfin Colapinto (Alpine), à 1’’473 de Norris.
Reste qu’à Silverstone, avec une météo annoncée moins clémente qu’aujourd’hui, la vérité d’un jour n’est pas celle de demain. Il faut donc attendre le FP3 (12h30) et surtout les qualifications (16h) de demain pour avoir un début de certitude sur le Grand Prix de Grande-Bretagne 2025. (René-Jean Labrique / Photo F1)