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Serderidis, Wilkin, Boeur et Mayné au Rallye de la Famenne

Rally 26-08-2025


 

Cinquième manche du championnat FWB des rallyes, la trentième édition du rallye de la Famenne avait pris ses quartiers à Rochefort d'où se sont élancés nonante et un équipages pour disputer les douze spéciales au programme du jour. Une édition riche en nouveautés dont le bilan est plus que positif. Alors que la plupart des organisations sont invitées à s'éloigner des localités, l'Ecurie Bayard (avec l'aval du Bourgmestre de Rochefort !) a relevé le défi d'amener parc fermé, podium et assistances au cœur de la ville. "Le retour du rallye à l'ancienne comme au Condroz et au Wallonie. Beaucoup de stress, de nouvelles choses à mettre en place, mais cela en valait la peine. Sportivement, c'était très intéressant également. Pour ce qui me concerne, je qualifierai cette édition d'exceptionnelle", savoure Hugues Henrot, le président. A voir le public venu en nombre au podium d'arrivée, on peut dire que le pari est relevé. Autre nouveauté, la spéciale de Lessive, largement appréciée tant par les pilotes que par les suiveurs.

 

Vingt-deux concurrents composaient la Division 4 réservée aux voitures de haute cylindrée et/ou équipées de pneus de compétition. L'attraction principale dans cette catégorie était la présence de Jourdan Serderidis avec la Puma Rally1. Parti avec les faveurs des pronostics, celui qui avait terminé au troisième rang en 2024 avec une Fabia a répondu à l'attente. En signant huit fois le meilleur temps, le pilote Ford termine avec un peu plus d'une demi-minute sur Loris Nuyts. Tout ne fut pourtant pas simple pour le futur vainqueur, hors du coup dans la première boucle. "J'ai accumulé les bêtises et j'ai été victime d'une crevaison. A partir du moment où j'ai stoppé les conneries, les temps ont suivi et j'ai pu assurer un peu en fin de rallye", confie le vainqueur.

 

Loris Nuyts, son dauphin, continue à accumuler les performances. Auteur de quatre succès consécutifs avant de débarquer à la Famenne, le pilote de la Fabia était ravi de sa deuxième place, lui qui clôturait la première boucle en tête avec deux secondes d'avance sur le futur vainqueur. "Impossible de faire mieux, pour nous, c'est même une victoire. Terminer avec un écart aussi faible par rapport à la Puma, c'est super", savourait Loris. Au troisième rang, on retrouve une autre Fabia, celle de Nicola Stampaert. Auteur de deux meilleurs temps, le pilote gantois avouait avoir mis un peu de temps à s'adapter au parcours et se montrait très impressionné par la vitesse.

 

Au volant d'une Fabia lui aussi, Jonathan Dethise échouait à 16 secondes du podium. "Je suis très satisfait de ma prestation. C'est ma deuxième course avec la Fabia et j'espérais secrètement un top 5 sur ce parcours tout bonnement magnifique", analyse le Dinantais dont l'adaptation à sa nouvelle monture est plutôt rapide. Bart Sobry (Fiesta Rally 2) complète le top 5 devant l'Escort Millington de Bob Kellen et la Porsche 991 de Jimmy D'Hondt.

 

Huitième, Corentin Fiasse remporte pour la troisième fois la classe (4-13). "Pas possible de faire mieux. Je n'avais plus roulé depuis Haillot, mais j'ai rapidement retrouvé mes sensations", confiait le pilote de la Peugeot. Pour Stéphane Delporte (Peugeot 208 R2), il suffisait de rallier l'arrivée pour décrocher la victoire en classe 12. Ce que le seul concurrent de celle-ci a réussi avec une onzième place au général. Au rayon malchanceux, on pointera l'abandon d'Harry Hérion, auteur du meilleur temps dans la deuxième spéciale et celui de Laurent Léonard, tous deux sur Porsche.

 

Chaud devant en D123

 

Les Divisions 1-2-3 réservées aux voitures équipées de pneus de tourisme, regroupaient 41 équipages. La lutte pour la victoire finale ou pour les lauriers dans les différentes classes s'annonçait assez indécise. Wilkin, Henrard, Delleuse, Georges, Lallement, Marique, Schmetz, Daineff ou Boët, autant de garçons prêts à jouer crânement leur chance.

 

Pour son retour à la compétition après deux années d'inactivité, Laurent Wilkin n'était pas venu pour faire de la figuration. Si Dylan Henrard (Citroën C2-R2 Max) signe le premier scratch, le pilote de la Peugeot 206 remet rapidement les pendules à l'heure pour terminer la première boucle avec 20 secondes d'avance sur Eddy Marique (Opel Astra). L'avance du futur vainqueur ne fera que croître au fil des boucles. C'est avec une avance confortable que le septuple vainqueur de l'épreuve termine la journée. "C'est mon rallye. J'étais venu pour gagner, mais j'ai d'abord opté pour la prudence en début de journée", explique le vainqueur.

 

Eddy Marique parti à la faute dans l'ES8, Julien Delleuse jusque-là en embuscade hérite du second fauteuil. Une position qu'il conservera jusqu'au bout malgré de nombreux soucis, notamment des pertes de puissance et un amortisseur défaillant. "L'objectif premier était de ramener l'auto, mission accomplie. Je n'ai pas tenté le diable sur la fin, j'ai préféré assurer sur un parcours très rapide et éprouvant pour la mécanique", confiait le pilote de l'Opel Astra. C'est un Jonathan Georges aux anges qui complète le podium. Après avoir déjà décroché la troisième place à Braine pour son retour à la compétition, il visait simplement un top 10 avec sa nouvelle acquisition, une Renault Clio. "Nous avons opté pour la prudence en début de rallye et malgré cela nous avons bien démarré. Nous avons pris notre pied sur trois spéciales superbes", jubile le citoyen de Grand-Halleux, vainqueur de la classe 9. Pour sa troisième participation à la Famenne, Joachim Warnant (Peugeot 206) échoue au pied du podium avec un succès dans la classe 6. Son meilleur résultat au général depuis ses débuts il y a trois ans.

 

Au cinquième rang, on retrouve la Corsa de Vilmo Boët devant Julien Collette, qui alignait pour la première fois en Belgique la Peugeot 208 FR6. Une voiture très bien née si l'on en croit son pilote. "Une auto extraordinaire, très bien construite notamment au niveau du châssis", complimente le citoyen de Plainevaux.

 

Benjamin Dubasin (Peugeot 206) se hisse au septième rang devant Vincent Compère, vainqueur en classe 11 et toujours aussi spectaculaire au volant de sa BMW. Un rang plus loin, Cédric Blaise (Saxo VTS) s'adjuge la classe 5 tout en regrettant le manque de concurrence dans celle-ci. Top 10 pour Simon Durieux et sa BMW alors que les derniers vainqueurs de classe se nomment Florent Rémant (1-3), Christopher Becker lauréat en 2-4 pour une petite seconde face à Alisson Henrot qui a retrouvé ses sensations après sa sortie à Haillot. Avant-dernier du général, Lorys Fondair n'en décroche pas moins la victoire en classe 8. Au rayon des abandons majeurs, citons ceux de Dylan Henrard (pompe à essence) qui occupait la troisième place, David Schmetz dès la deuxième spéciale ou Emmanuel Daineff (Clio), septième avant un ennui mécanique.

 

Gros déchet en Histo

 

Vingt-cinq équipages composaient les deux catégories historiques et là aussi un fameux écrémage est intervenu, surtout en Classic où seules deux voitures sur six atteignent l'arrivée. Une catégorie dans laquelle Mathieu Boeur s'est littéralement promené pour terminer avec plus de neuf minutes d'avance sur Bernard Léonard. "Une première pour nous avec beaucoup de plaisir le matin. Dommage ces abandons, mais cela ne nous a pas empêchés de garder un bon rythme", déclare le pilote de l'Ascona.

 

Nettement plus disputée, la catégorie S/R a souri à Anthony Mayné qui découvrait pourtant les spéciales famennoises. Tracassé en début de rallye par une fuite d'huile qui le renvoie au cinquième rang en fin de première boucle, le pilote de la BMW sort par la suite le grand jeu pour fondre sur ses adversaires et prendre définitivement la tête. C'est de plus d'une minute qu'il devance Claude Debue (Opel Ascona) lauréat de la classe S/R22 pour sa première apparition, lui aussi, sur l'épreuve. "Sur un parcours formidable, l'objectif était le podium et la classe", explique le dauphin de Mayné. On pointe au troisième rang la BMW de Thibaut Wauthier devant Kevin Petitfrère (VW Golf) et Stéphane Souveryns (Opel Corsa) vainqueur en S/R21. Quant à Maxime Jaumin, il se réjouissait de sa deuxième place au général avant d'apprendre en fin de rallye qu'il écopait d'une pénalité de quinze minutes pour avoir loupé un pointage. Cela renvoyait le pilote BMW dans les profondeurs du classement. (Vincent Franssen & Comm / Photos Jo Pétron)



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