A l’analyse du panorama international du sport automobile, les pilotes belges répondent présents dans nombre de disciplines. Toutes ne bénéficient certes pas de la même attention médiatique, mais il n’en reste pas moins que chaque spécialité requiert compétences (très) aiguisées, application et plein dévouement.
Un peu à l’image de Corentin Starck qui a brillé en course de côte en remportant la classique française de Turckheim, le Limbourgeois Sandro Bellio s’est refait une santé dans le Championnat d’Europe FIA de Dragster (EDRC, pour FIA European Drag Racing Championship) ce week-end à l’occasion du NitrOlympX d’Hockenheim.
En y atteignant la finale, à l’issue de quatre manches qualificatives et de la phase éliminatoire, le pilote originaire de Houthalen vient de se hisser en tête du classement provisoire du championnat. Il reste une manche au menu, à courir le week-end prochain à Santa Pod, en Grande-Bretagne. Bellio est donc en bonne position pour revendiquer son troisième titre européen FIA en catégorie Top Methanol, après ceux conquis en 2019 et 2022. Chez les Bellio, le Dragster se pratique en famille, parents et frère étant aux petits soins pour le pilote (qui ne se prive pas de mécaniquer aussi entre ses runs) et pour le Dragster à carrosserie de Chevrolet Monte-Carlo, gavé au méthanol pour délivrer plus de 3000 chevaux !
Pour le titre FIA 2025, le combat s’annonce toutefois rude, mais les performances enregistrées à Hockenheim (5’’67 à l’exercice du 402m départ arrêté et une vitesse de 390,4 km/h au passage de la ligne – qui restent certes encore loin de ses records personnels de 5’’44 et 430 km/h) ont le don de l’avoir remis en confiance après une saison 2024 et un début de saison 2025 moins heureux. En Angleterre, ils seront cinq à viser le titre, ses quatre poursuivants (les vétérans suédois Lagg et Bryntesson, la Norvégienne Tina Host Nedregard et l’Allemand Strauch) gardant aussi le titre à leur portée. On croise les doigts... (Vincent Franssen & Comm)