Une pole position conquise de haute lutte, plus souvent qu’à son tour dans le bon wagon pendant la course, au point d’envisager la victoire, le cadet des Vanthoor a marqué les esprits ce week-end par le panache dont il a fait preuve lors des Rolex 24 à Daytona. Dries se battait avec les deux Porsche Penske Motorsport pour une place dans le trio de tête de la 63e édition de la course d'endurance floridienne jusqu'à ce que l'avant de la #24 se détache, des suites d'un contact avec la Porsche Penske Motorsport #6. Le problème s'est aggravé au point que Vanthoor a été contraint de s'arrêter pour changer le museau de la BMW M Hybrid V8 RLL à un peu plus de 30 minutes de la fin de la course. Après quoi, il s'est hissé à la 4ème place au volant de la voiture qu'il partageait avec Kevin Magnussen, Philipp Eng et Raffaele Marciello.
Le Belge a décrit la situation après le contact comme 'très inconfortable' dans le cockpit, le splitter abîmé entraînant ce qu'il a qualifié de 'rebond massif'.
"J'ai encore un énorme mal de tête, a commenté Vanthoor. J'espère que toutes mes dents sont toujours au même endroit ! C'était très inconfortable et il était impossible de conduire. Il était également impossible de les combattre et de les maintenir derrière, surtout s'il y avait eu un autre Restart. Malheureusement, j'ai eu un léger contact avec la #6 lors d'une relance et cela a complètement cassé le splitter. Nous devons chercher à savoir d'où vient le rebond. Parce qu'avant cela, le seul contact que j'ai eu, c'était dû à une erreur de ma part dans la voie des stands, en début de la course, et ce n'était en apparence pas grand-chose. Nous devons donc déterminer si ce contact a causé plus de dégâts."
Bien que Vanthoor ait touché la Ferrari 296 GT3 Triarsi Competizione de James Calado, le pilote d'usine BMW réfute les suggestions selon lesquelles cet impact aurait été la cause principale du problème qui s'en est suivi. "C'était plus un contact latéral. Il n'y a pas eu de contact avec le splitter. À part cela, il est difficile de dire ce qui aurait pu se passer et ce qui aurait dû se passer. C'est juste dommage que nous ayons eu ce gros problème de rebond qui nous a obligés à nous battre avec une seule jambe, en quelque sorte."
Gageons que les techniciens de Munich vont s’atteler à la tâche pour résoudre au plus vite ce problème de rebond, sans quoi les 12 Heures de Sebring risquent d’être un calvaire la piste étant truffée de bosses. (Patrick Six / Photo BMW M Motorsport)