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Nuyts, Delrez, Jacob et Coulon ont brillé à Solre-Saint-Géry

Rally 23-07-2025


 

Avec l’ajout de la spéciale du Trèfle de Froidchapelle, le passage de Solre-Saint-Géry en B-Short a été un franc succès. Non moins de 122 partants étaient au départ sous une météo bien belge en ce jour de fête nationale. Réunissant les concurrents sur deux spéciales différentes, les épreuves B-Short continuent de séduire. Apparue en 2000 déjà, celle tracée autour de Solre-Saint-Géry rencontre annuellement un beau succès. Cette année, elle se disputait en show sur 10,58 kilomètres avec un profil toujours fort rapide. Et avec les 10,63 km du Trèfle (absent du calendrier en 2024), le Hainaut Motor Club rajoutait un fameux tracé en ligne et très technique. Le tout agrémenté d’une météo bien belge (averses et éclaircies s’alternant dès la fin de matinée), les meilleurs ingrédients étaient réunis pour proposer une épreuve plus que relevée. Quatre boucles étaient au programme dont la quatrième dans des conditions de plus en plus difficiles et grasses, surtout dans le dernier passage du Trèfle.

 

Vainqueur en titre, le Hollandais Mats van den Brand (BMW M3 E36) revenait défendre son titre face à une fameuse concurrence en Division 4. Si elle réunit les voitures les plus performantes, elle permet également de chausser les pneus de compétition. Parfois un vrai casse-tête parmi les gommes tendres, dures, pluies... quand la météo alterne entre soleil et grosses averses localisées. Sur le sec jusque mi-rallye, Mats signait quatre meilleurs temps mais Loris Nuyts (Skoda Fabia Rally2 Evo) n’était jamais qu’à 11 secondes. Et c’est dans la suivante que ce dernier faisait la différence en chaussant les pneus les plus adaptés aux premières averses. Il reprenait non moins de 20 secondes au leader qui partait malheureusement à l’erreur dans la suivante.

 

Avec David Bomblet à sa droite, le pilote de Rosée signait une nouvelle victoire : "Après Sombreffe et Achêne, c’est ma troisième avec cette Fabia. Avec les précieux conseils de l’assistance, nous exploitons de mieux en mieux cette version Evo qui est bien différente de ma première Fabia R5. C’était une première pour moi également sur ces deux très belles spéciales et dans la région." Beau vainqueur, Loris reconnaissait néanmoins que la météo de l’après-midi était en sa faveur face aux propulsions dont celle également de Pieter Jan-Michiel Cracco. Le Néerlandophone découvrait sa nouvelle acquisition, à savoir la fameuse Porsche 992 Rally GT pilotée par Dani Sordo à Ypres. Deuxième, il terminait à sa place devant la Peugeot 208 T16 de Sébastien Luis. Une première arrivée avec cette R5 de première génération qui réjouissait le pilote qui aura évolué toute la journée pour remonter Steve Bécaert (Mitsubishi Lancer Evo10) ou encore le Français Jean-Noël Tournay (Fabia R5). Steve Rousselet aurait également pu jouer le podium mais c’était sans compter sur des soucis de boîte sur sa 997 GT3. Avec sa nouvelle Renault Clio Rally3, Michaël Nuée devait d’abord évoluer dans le sillage de l’excellent Patrick Thiry avant l’abandon de ce dernier (embrayage sur la Peugeot 306). Il remportait finalement la classe 13 tout en prenant la huitième place du général. Enfin, Raphaël Blaise (Peugeot 208 R2) aura dominé du début à la fin la 4/12, treizième place à la clé, sur les 18 classés en D4.

 

Chaud entre Gallet et Delrez

 

Avec 65 équipages, le classement des Divisions 1-2-3 (deux roues motrices avec pneus conventionnels obligatoires) promettait d’être animé… et il le fut ! Depuis six ans, personne n’avait battu Vincent Gallet et une de ses 306 à la régulière dans le Hainaut. Mais un certain Thomas Delrez réussissait l’exploit pour deux secondes. Pour la première fois avec sa compagne Aurore Gaspard à droite, le couple a passé une bonne fête nationale. "Quel superbe parcours, qui je dois l’avouer, convenait très bien à ma Clio également. Vincent a fait tous les meilleurs temps à Solre et je répliquais chaque fois dans le Trèfle. Il restait deux secondes avant la dernière et on a tout donné dans des conditions très délicates mais que j’adore. Il m’a dit qu’il viendrait un jour dans le liégeois et je m’en réjouirais s’il tient parole." De son côté, la référence hennuyère des Peugeot aura également apprécié le duel.

 

Bien parti pour le podium, Maxime Larivière (Citroën DS3 R3T Max) commettait une petite erreur qui le contraignait ensuite à l’abandon. Tout comme Patrick Delchambre qui reconnaissait une petite touchette avec sa 205. A ce moment, le fiston Jérémy était néanmoins devant le père ou encore Julien Delleuse, tout proche avec l’Opel Corsa, qui rencontrait un souci électronique avec son boîtier moteur. Finalement, c’est le rapide Cédric Maroit qui prenait la quatrième place (et la victoire en 3/9 avec sa 106) devant l’autre lionne - 306 à nouveau - d’Alban Munaro. A la régulière, Eddy Marique suivait et reprenait surtout le rythme avec l’Opel Astra juste devant l’autre 106 de Xavier Lebailly.

 

Les performances étaient encore nombreuses dans les différentes classes. A commencer par David Delvigne qui aura dominé toute la journée en 3/8 avec une solide huitième place au général. Pour sept secondes, il précédait le performant vainqueur de la classe 6, Joackim Warnant (206). Avec sa Renault Twingo RS R1 de classe 5, Jean Bastin était lui aussi devant la concurrence parmi les 1600cc légèrement améliorés de la Division 2. Quant à Vincent Stas, il signait une nouvelle victoire en 3/11 (ainsi qu’un top 15 au général) avec sa Mini Cooper après les abandons de Larivière ou encore Mathias Fayt (soucis de boîte sur l’Opel Manta). Encore une fois, une des plus petites voitures du plateau, la Suzuki Swift de Pierre Delfosse prenait une belle 22ème place et la victoire de classe 4. Quant à Sophie Lallement, première dame au volant, elle prenait une belle 25ème place au général sur sa Renault Clio. Enfin, Vincent Remant rentrait sa Peugeot 106 Rallye de Division 1 – entièrement d’origine – à la 33ème place des 40 classés.

 

L'expérience a fait la différence

 

Une fois n’est pas coutume, les historiques démarraient derrière pour l’occasion. Que ce soit en Prov’Historic Classic (conformes à la fiche d’homologation d’époque) ou Silhouette/Réplica (plus de tolérance et/ou voitures plus récentes), les jeunes n’ont pas trainé en chemin. On pense à Anthony Mayné en S/R ou encore Aymerick Maslowski en Classic, les plus rapides dans la première spéciale, mais malheureusement tous les deux contraints à l’abandon. Finalement suite à des soucis de frein sur la BMW M3 E30 d’Anthony et de fiabilité pour Aymerick. De quoi laisser les Opel de Benoit Coulon (Corsa), Claude Debue (Ascona) ou encore Dany Vancoillie (nouvelle Kadett C GTE) en découdre pour la victoire finale en S/R. Sans oublier Michaël Tirtiaux (BMW 325i E30), très régulier, qui prenait un moment la tête. Néanmoins, il voyait finalement repasser Coulon qui signait deux scratchs et une première victoire au général en compagnie de Séverine Colot. Du côté des Néerlandophones, auteur chacun d’un meilleur temps, Vancoillie prenait la deuxième place finale tandis que Debue abandonnait suite à des soucis électriques. Ce qui offrait la victoire en classe 22 à Nicolas Baudot (205), assortie d’une belle quatrième place au général sur les 11 classés.

 

Côté PH Classic, Christophe Jacob et Isabelle Regnier ne se laissaient pas faire longtemps face à Maslowski qui avait chaussé les pneus idéaux dans le premier chrono. Malgré le talent du jeune Aymerick sur la Ford Escort MK2 RS2000, il faut aussi reconnaître que la version RS1800 de Jacob ainsi que son pilote savent encore affoler les chronos. Néanmoins, alors qu’il s’en allait pour signer une victoire 'tranquille', une commande de boîte récalcitrante le contraignait à une réparation de plus de cinq minutes dans la septième des huit spéciales. Mickaël Mercier (Kadett) se rapprochait à 15 secondes avant, lui aussi, de rencontrer des problèmes (d’amortisseur cette fois...) dans la dernière. Jacob gagnait finalement devant Mercier sur un podium où David Hallet (VW Golf) aurait eu sa place sans un souci mécanique. Laurent Renard (Escort RS2000) n’en demandait pas tant pour grimper sur la dernière marche juste devant Alain Collins (Citroën Visa) qui remportait la classe 17 devant la très jolie et originale Fiat 127 de Thomas Elleboudt. (Vincent Franssen & Comm / Photos Jordan DJK Rally)



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