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Noël, Habran, Watremez et De Roeck ont brillé au B-Short Claudy Desoil

Rally 02-06-2025


 

Après deux premiers rendez-vous dans la Province du Luxembourg, le championnat Rallye B-Short (deux spéciales différentes) continuait dans le Hainaut il y a une semaine. Et ils n’étaient pas moins de 98 équipages au départ de l’organisation du Motor Union Yvo Grauls pour affronter quatre boucles de deux chronos remaniés mais non moins connus. Tout d’abord Fontaine - Wiheries et ses 11,12 kilomètres en ligne dont une belle partie sur terre, avant la show de Grand-Reng longue de 11,2 bornes supplémentaires. Au total, 89,28 kilomètres contre le chrono qui constituent de plus en plus un bon compromis pour les concurrents.

 

Dans la Division 4 réservée aux véhicules de haute cylindrée et/ou équipés de pneus de compétition, le Français Jean-Noël Tournay signait le premier meilleur chrono avec sa Skoda Fabia R5, mais Rémy Noël répliquait de belle manière dans la suivante avec sa Mitsubishi Lancer Evo9... ex-Tournay ! A l’arrivée de cette dernière, Tournay était malheureusement contraint à l’abandon suite à un souci d’embrayage. Après la première des quatre boucles, Noël prenait donc la tête pour 11 secondes face à Sébastien Brancart sur une autre Fabia R5. Auteur du premier meilleur temps suivant, Sébastien partait à la faute sur un freinage délicat après de grosses averses. Plus de quoi inquiéter Rémy et David Antoine qui n’avaient plus qu’à gérer leur premier succès et prendre la tête du championnat. Avec ses deux roues motrices, Bror Lehoucq suivait finalement à la deuxième place et ne pouvait espérer mieux avec sa BMW M3. Un podium très diversifié puisque le Néerlandophone Grégoire Coulembier y plaçait aussi sa jolie Ford Fiesta Super 1600. Pour 16 secondes, il parvenait à contenir les assauts de Joël Broos sur sa Subaru Impreza GT Turbo. Quant à Stijn Blanchard, il clôturait le top 5 avec sa Peugeot 208 R2 devant l’autre Impreza de Jérémy Chartier. Septième, Thierry Boulanger (BMW Compact) remportait la classe 13 devant la Renault Clio RC5 d’Eric Duthoit. Des concurrents qui auraient dû compter avec Jeroen Vanhoutte s'il n'avait perdu près de trois minutes dans la spéciale initiale, de quoi l'empêcher de viser la victoire en 4/13, voire même une éventuelle troisième place au général avec sa Clio RC3...

 

Premières pour Simon Habran

 

Réunissant les deux roues motrices équipées de pneus de tourisme, le classement des Divisions 1-2-3 était à nouveau disputé avec 47 partants. Toujours très à l’aise peu importe la monture, Frédéric Quoniou signait trois des huit meilleurs temps de la journée. Cette fois au volant d’une Opel Manta de 1983, il menait l’épreuve quand, dans l'ultime boucle, une panne d’alternateur le forçait à se ranger. Auparavant, durant quatre spéciales, Maxime Larivière lui avait mené la vie dure en prenant la tête. Malheureusement pour le pilote de la Citroën DS3 R3T Max, un accrochage en spéciale avec un autre concurrent contraignait les deux véhicules à l’abandon ! Ces différents faits de course profitaient, bien malgré eux, à Simon Habran et Morgane Tumson. Le duo de la Peugeot 106 prenait la tête de l’épreuve pour ne plus la lâcher et, lui aussi, ouvrait son palmarès au général : "J’étais venu à Erquelinnes car j’étais pas mal au championnat et la journée des premières fut parfaite. Premier scratch, première victoire, première avec ma copilote et on prend même la tête au championnat !" 

 

Néanmoins, on retiendra les performances de Lucien Ledoux, un moment même devant Habran, avant que sa Saxo rencontre un souci mécanique. Même constat pour Cédric Maroit qui signait même un meilleur temps sous les averses avant que la boîte de sa Citroën Saxo refuse tout service.

 

Les Peugeot étaient en forme à Erquelinnes puisqu’en signant le dernier meilleur temps, Alban Munaro (306) repassait Nicolas Appart pour le gain du premier accessit, son adversaire n’en réalisant pas moins un superbe rallye en montant sur le podium final avec sa 106 de classe 5. Derrière, quatre lionnes suivaient encore avec celle du solide vainqueur en 3/8, Renaud Gevers, devant celui de la 2/6, Joël Callens (206). Sur une autre 206, on retiendra aussi les excellents chronos de Joackim Warnant après avoir perdu beaucoup de temps dans le premier chrono du jour. Quant à Mike De Bels, premier leader de la classe, sa course s’était arrêtée suite à des attaches capot malheureusement mal refixées après l’assistance. De quoi permettre aux 206 et 306 de Sébastien Hiernaux et Romuald Hardy de suivre aux sixième et septième places finales. Avec sa 106 d’origine, Vincent Rémant était tout proche de rentrer dans le top 10 tout en remportant la D1. Il se plaçait au général devant Lionel Radoux qui gagnait finalement la 3/11. Enfin, c’est Pierre Delfosse qui empochait une nouvelle victoire en classe 4 ainsi que la bagarre des Suzuki Swift face à Christopher Becker, premier leader. On comptait également non moins de quatre dames au volant avec Daphné Henry, Alix Stevenaert, Myreille Vander Seypen et Christine Lacroix. Avec sa Citroën Saxo 3/9, Daphné prenait une belle 17ème place au général sur 27 classés parmi lesquels on retrouvait toutes ces pilotes dont Alix, copilote reconnue, bien venue à bout de sa première course au volant !

 

Watremez et De Roeck... comme l'an dernier

 

Enfin, une grosse partie du peloton du Claudy Desoil était constitué de voitures historiques. Si 10 'Démo' partaient derrière les modernes pour le plaisir (cette catégorie n'est pas chronométrée), on retrouvait 9 'Classic' (conformes à l’époque) et 17 'S/R' (non conformes à la fiche d’homologation d’époque et/ou trop jeunes pour le 'Classic') pour ouvrir la route. Avec, aussi, des jeunes au volant, à l'image, entre autres, d'Aymerick Maslowski, le plus rapide dès la première spéciale avec sa Ford Escort Mk2. Malchanceux une nouvelle fois, il multipliait ensuite les soucis mécaniques. Pas de soucis par contre pour Geoffrey Watremez qui signait tous les autres meilleurs temps et imposait une nouvelle fois sa Mk2 avec Lucille Delwarte à droite. Présent lui aussi en Escort, Julien Delleuse prenait la deuxième place devant Raphaël Siméone, fils de Daniel, auteur d’un excellent premier rallye au volant d’une Opel Kadett C. Dimitri Daussy (Escort MK2) suivait ex-aequo à la quatrième place avec David Hallet qui remportait sa classe 17. Enfin, Bernard Léonard empochait une nouvelle victoire en PH/19 tout en menant, lui aussi, le championnat.

 

Comme en 'Classic', Jean-Louis De Roeck et Patrick Milleville remportaient eux aussi le Desoil en catégorie 'S/R' comme en 2024 avec leur superbe BMW M3 E30. Face aux nombreuses propulsions munichoises, Anthony Kirsch parvenait à s’immiscer à la deuxième place du général avec un meilleur temps au passage au volant de l’Opel Corsa. Il précédait les puissantes M3 d’Anthony Mayné et Dorian Bouvart, seulement séparées d’une seule seconde. Christophe Jacques clôturait le top 5 devant Nikolaus Felten qui remportait sa classe. Une excellente opération pour le Germanophone qui passe en tête du championnat en S/R. (Vincent Franssen & Comm / Photos David Pics)



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