Quatre manches. A commencer le toujours très délicat Acropolis Rally en Grèce, programmé en cette fin de semaine. La quête d'un premier titre mondial en WRC se poursuit pour Thierry Neuville et Martijn Wydaeghe sur un terrain certes très cassant, mais qui a déjà réussi au Saint-Vithois et à Hyundai par le passé. Avec 27 unités de bon sur Sébastien Ogier (Toyota), 31 sur Ott Tänak (Hyundai) et 36 sur Elfyn Evans (Toyota), le pilote belge peut voir venir. Et plus que jamais, il s'agira de rouler de façon intelligente lors des 15 spéciales constituant ce rendez-vous parmi les dieux, ceux de l'Acropole...
"L'Acropolis Rally est une épreuve aussi difficile que longue, commente Thierry. Dans la voiture, on souffre beaucoup de la chaleur, mais aussi des caractéristiques du terrain. Les spéciales sont autant de challenges, et elles proposent des profils assez différents au fil du week-end. J'aime beaucoup ce rallye. J'apprécie l'expertise nécessaire pour épargner les pneus et la voiture, et le parcours est très différent de ce qu'on a l'habitude de rencontrer. Pour espérer briller, il faut un bon mix de performance, de précision, mais aussi de réserve au moment de fixer le set-up. Des jantes solides sont aussi utiles pour protéger les pneus autant que possible. Nous sommes toujours aux commandes du championnat, il sera donc important d'engranger autant de points que possible, sans attaquer trop fort et compromettre l'ensemble du week-end. Notre voiture est solide, et généralement, elle performe bien en Grèce. Espérons qu'on puisse reproduire les performances du passé ce prochain week-end."
Le duel entre Hyundai et Toyota est plus intense que jamais. La marque nipponne alignera trois exemplaires de sa GR Yaris Rally1 Hybrid, pour Ogier, Evans et Katsuta, tandis que les Coréens miseront sur Neuville, Tänak et Sordo. Avec Jourdan Serderidis également au départ pour cette épreuve lui tenant à coeur, M-Sport égalise à trois partout, avec les habituels Adrien Fourmaux et Grégoire Munster. (Vincent Franssen)