Le week-end des 9 et 10 décembre, le Trophée Andros, 35ème du nom, prendra son envol du côté de Val Thorens. Depuis 2020, cette compétition sur glace, qui fait clairement partie du patrimoine du sport automobile français et international, est passé à l'électrique, et force est de constater qu'au fil des ans, son intérêt à tendance... à fondre, au même titre que la glace de ses circuits, d'ailleurs. Fondateurs de l'Andros, Max Mamers et Frédéric Gervoson ont avoué que la solution idéale serait de délaisser l'électrique pour l'hydrogène. Ce qui est possible dès l'instant où on peut tabler sur une rentabilité sur 10 ans. Or, ces dernières années, l'Andros a de plus en plus souvent été confronté à un manque de glace, conséquence du réchauffement climatique. Dans ces conditions, Mamers et Gervoson préfèrent en rester là. La finale de Super-Besse, le 27 janvier prochain, sera donc la toute dernière apparition des funambules de la glace, qui ne seront d'ailleurs que 12 pour cette 35ème édition. La fin d'une histoire, bien à l'image du sport auto contemporain, avec une volonté de laver plus blanc, ou plus vert, afin de plaire au plus grand nombre, et au bout de la réflexion, un constat d'échec ou d'impossibilité d'aller de l'avant. Une page se tourne... (Vincent Franssen)