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Le Rallye-Sprint de Haillot, institution de l'Ascension

Rally 02-06-2025


 

Trente-troisième du nom, le Rallye-Sprint de Haillot est une véritable institution du jeudi de l'Ascension. L'épreuve, premier rendez-vous 2025 du championnat de la Fédération Wallonie-Bruxelles des rallyes-sprints, a une fois de plus fait le plein d'engagés. Quelque 114 équipages avaient en effet abordé les quatre boucles au programme de la journée. 

 

Président de l'Ecurie Bayard, organisatrice de l'épreuve, Hugues Henrot était à la fois heureux et un peu déçu à l'issue de la journée. Heureux d'un engouement qui ne se dément pas avec un plateau impeccable, et déçu pour ceux qui n'ont pu disputer l'entièreté de l'épreuve. Il est vrai qu'avec un plateau de cette quantité, il n'est pas évident de respecter le timing. D'autant plus que la journée a débuté avec 40 minutes de retard et que plusieurs sorties de route ont contrarié encore un peu plus le déroulement de celle-ci. C'est ainsi que la dernière boucle a été lancée à 18h59, soit une minute avant l'heure fatidique. "On a vraiment tout fait pour permettre aux équipages de boucler l'entièreté de l'épreuve. Malheureusement, une nouvelle sortie de route alors qu'une quarantaine de voitures s'était élancée a mis fin prématurément à la journée, dommage", regrettait l'organisateur, chez qui plus de demandes d'inscriptions que les 120 autorisées étaient parvenues.

 

Riche de 19 équipages, la Division 4 réservée aux véhicules de haute cylindrée et/ou équipés de pneus de compétition avait plutôt fière allure. Deux Porsche, dont la nouvelle 992 Rally GT de Steve Fernandes, cinq Fabia, une Mitsubishi Evo9, une Subaru, la lutte pour la victoire finale promettait. De suspense, il n'en a pourtant guère été question. Vainqueur en 2019 et trois années plus tard, le double champion national Adrian Fernémont alignait, grâce notamment à Racing Technology, une très performante Fabia RS Rally2 qu'il amenait sans difficulté à la victoire. "Un moment sympa avec mon épouse pour qui il s'agissait de la première expérience. Nous avons pu rouler assez tranquillement", savourait le pilote namurois.

 

Au volant d'une monture similaire, Thibaud Mazuin décrochait le premier accessit après avoir fait preuve d'une grande régularité tout au long de la journée. "Satisfait du résultat, d'avoir pris du plaisir et d'en avoir offert à mon copilote du jour Benjamin Mahy, qui est mon ouvreur en BRC", expliquait Thibaud. Quant à la troisième place, elle revenait pour moins d'une seconde à Laurent Léonard !

 

Au volant de sa Porsche 911 qui affiche 15 ans d'ancienneté, le citoyen de Schaltin espérait, sans trop y croire, prendre le dessus sur le Luxembourgeois Steve Fernandès au volant de la nouvelle 992 Rally GT. Pari réussi. "Tout n'a pourtant pas fonctionné comme je le voulais. Un problème à une roue a contrarié ma journée, la voiture cherchait continuellement la route", expliquait le quintuple vainqueur de l'épreuve qui a devancé de moins d'une... roue Steve Fernandès. Etienne Monfort et sa Fabia ont complété le top 5 devant Corentin Fiasse (Peugeot 208 Rallye 4), vainqueur de la classe 13 et tout heureux de sa performance face à une concurrence musclée. Au neuvième rang, on retrouve Jérémy Richy (Ford Fiesta) lauréat de la 4-12.

 

Nettement moins heureux, Loris Nuyts sortait de la route dans la troisième boucle alors qu'il occupait la deuxième place du général.  Il rectifiait malheureusement la Fabia (ex- Mazuin) qui lui avait été livrée deux jours auparavant !

 

Gallet maîtrise

 

Riche de 70 équipages, les Divisions 1-2-3 regroupant les voitures équipées de pneus de tourisme ont vu Vincent Gallet réussir le carton plein au volant de sa très performante Peugeot 306. En signant tous les scratches malgré un problème d'alternateur dans la troisième boucle, le vainqueur n'a lui non plus laissé planer aucun suspense. "Une victoire qui fait du bien après mon abandon au Salamandre. J'ai beaucoup apprécié le parcours et je voudrais également souligner les progrès dans l'organisation de l'écurie Bayard", complimentait celui qui était secondé par Guy Burniat.

 

La question était de savoir qui allait décrocher le premier accessit. Il revenait finalement à Florian Graindorge (Peugeot 208) qui signait trois fois le deuxième temps, mais devait se contenter du dixième dans l'avant-dernière boucle. Raison pour laquelle il devance de moins d'une seconde une autre Peugeot, celle de Jérémy Delchambre. "L'objectif premier était de finir et de préférence sur le podium. De toute manière, il était impossible d'aller chercher Vincent", avouait le pilote de la 205. Quatrième après trois boucles, Steve Rousselet jetait volontairement l'éponge, déçu par une journée qu'il jugeait bien trop longue.

 

Tout profit pour Frédéric Hébette qui héritait ainsi de la place au pied du podium avec en prime la victoire en classe 9. A domicile, le pilote de Jallet clôturait de la sorte avec brio sa seule participation cette année en rallye, lui qui se consacre désormais aux courses sur circuit en France. Cinquième, Nicolas Colyns échoue pour quatre secondes dans la lutte pour la victoire en classe 9. "La lutte a été serrée, mais je n'ai pas voulu prendre de risques comme il y a trois ans quand j'avais couché un poteau. Frédéric était de toute manière plus rapide", admettait le Dinantais. Impliqué dans la bagarre pour le leadership de la classe 9, Remy Noël vainqueur en D4 du récent Desoil au volant de sa Mitsubishi s'alignait cette fois au volant de sa Citroën C2. Il sortait malheureusement de la route dans l'ultime tronçon.

 

Ludovic Lepaily (Renault Clio), Emmanuel Courbois (Citroën Saxo), Jordan Delvoye (Renault Clio), Vilmo Boët (Opel Corsa) et Kylian Debroux (Honda Civic) complètent le top dix. Vainqueur en 3-11 et douzième du général, Simon Durieux prouve que son apprentissage de la BMW est très rapide puisqu'en trois épreuves au volant de la bavaroise, il signe un second succès de classe après celui décroché à Tenneville. Treizième, David Hallet (Opel Astra) s'adjuge la classe 6. Les autres lauréats de classe se nomment Fabrice Marcolongo (Peugeot 106) en 2-5, Emilien Noleveaux (Peugeot 106) en 3-8, Steven Jadoul (Peugeot 306) en 1-3 et Yves Jamar (Suzuki Swift) en 2-4. Premier équipage 100% féminin, Christelle Famerée et Ema Docquier ont amené leur Peugeot 207 au pied du top vingt. Journée à oublier par contre pour un autre duo féminin. Alison Henrotte et Chloé Willemet sont en effet parties en tonneaux dans la deuxième spéciale.

 

Tollet et Mayné sans surprise

 

Du côté historique, les succès d'Émile Tollet (Classic) et d'Anthony Mayné (S/R) ne sont pas vraiment une surprise. Au volant de son Escort, Emile Tollet, déjà vainqueur en 2024, a récidivé mais il n'a jamais pu relâcher la pression exercée par un Jean-Marc Devillers en grande forme qui a terminé à 9 petites secondes du vainqueur. Le top 4 est composé d'autant d'Escort puisque derrière Tollet et Devillers, on retrouve David Pecheur et Tim Fagot. Cinquième, Bernard Léonard (BMW E30) a remporté la classe 19 devant l'Escort de Pascal Menten, lauréat de la classe 17.

 

En S/R, Anthony Mayné (BMW M3) comptait bien lui aussi renouveler son succès de l'année précédente. C'est pourtant Bernard Lamy qui s'adjugea le premier scratch mais, rapidement, le pilote de la Volvo a vu son jeune adversaire reprendre la tête de l'épreuve en s'attribuant les trois autres secteurs chronométrés pour finir avec un peu moins de 20 secondes d'avance. Troisième, Jean- Marc Dechany a imposé sa Peugeot 205 en SR/21. Neuvième du général, Nicolas Baudot (Peugeot 205) a remporté la classe 22. (Vincent Franssen & Comm / Photos Jo Petron)



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