A-t-il un jour rêvé de décrocher la pole position à Indy 500 ? En provenance du monde des Supercars australiens, qui est aux antipodes de la F1 américaine, Scott McLaughlin disposait ce dimache d’une fusée pour réaliser quatre tours de folie à la moyenne de 234.220 mph, pour devenir l’homme le plus rapide de l’histoire sur quatre tours ! Pour ROger Penske, on peut parler de triomphe puisque Wil Power (Team Penske) et le champion en titre Josef Newgarden complètent la première ligne. Si aucun grain de sable ne vient contrarier la marche en avant des monoplaces de Penske, un de ces trois-là pourrait bien décrocher le Graal. Alex Rossi (Arrow McLaren) a tout tenté pour contrecarrer l’offensive Penske, mais sans aucun résultat. Il précède la star de la NASCAR Kyle Larson (Arrow McLaren) et Santino Ferrucci (A.J. Foyt Racing).
En 3ème ligne, Rinus VeeKay (Ed Carpenter Racing) retrouvera à ses côtés Pato O’Ward (Arrow McLaren) et Felix Rosenqvist (Meyer Shank Racing), qui poursuit ses apparitions dans le top 10 à l’issue des qualifications depuis le début de la saison. La quatrième ligne ne manque pas d’intérêt, le double vainqueur d’Indy 500 Takuma Sato (Rahal Letterman Lanigan Racing), âgé de 47 ans, a toujours le feu sacré pour viser une troisième victoire à Indy. Seulement 11ème, Kyle Kirkwood n’a pu que sauver les meubles pour Andretti Global, dont les monoplaces n’avaient tout simplement pas le potentiel pour espérer mieux. 12ème, Ryan Hunter-Reay (Dreyer & Reinbold Racing) ne peut qu’être satisfait du résultat forgé par sa formation qui n’apparaît qu’à une seule reprise durant la saison.
Quant à Catherine Legge (Dale Coyne Racing), 31ème, elle en sera à son quatrième départ à Indy 500. Il avait goûté la bouteille du vainqueur en 2022, terminé 2ème en 2023, mais c'est à l’arrachée que Markus Ericsson (Andretti Global) s’est sorti d’affaire en terminant 32ème.
Cette fois Graham Rahal (Rahal Lanigan Letterman Racing) s'est épargné les affres d’une deuxième élimination consécutive pour s’élancer finalement au 33ème et dernier, tandis que Nolan Siegel (Dale Coyne Racing) voyait ses derniers espoirs d’être de la partie en se fracassant dans le mur du virage #1. À 19 ans, le pilote de Dale Coyne Racing aura bien d’autres occasions de se qualifier. (Patrick Six)