La FIA a validé hier l’entrée en F1 de General Motors dès 2026. Cela sonne la fin de la saga qui a opposé la famille Andretti à Liberty Media, détenteur des droits et les représentants des dix teams présents au sommet de la pyramide. Le pas de côté de Michael Andretti a sans doute servi d’accélérateur à l’arrivée du géant américain. Cadillac profitera des installations créées par Andretti à Silverstone. Dans un premier temps, cette onzième formation devra se chercher un propulseur de 2026 à 2028. Ferrari ou Honda tiennent la corde pour assurer la fourniture des moteurs.
La famille Andretti jouera bien un rôle au sein de cette équipe. Champion du monde de F1 en 1978, vainqueur des 500 Miles d’Indianapolis en 1969, quadruple champion IndyCar et victorieux de Daytona 500 en 1967, Mario Andretti a été nommé directeur du CA de General Motors, une fonction qu’à 84 ans, la légende du sport automobile mondial n’occupera pas au quotidien.
Mario Andretti a déclaré sur le réseau X : "Je me sens très chanceux d'avoir pu rester aussi longtemps et de faire ce que j'aime depuis si longtemps. Et l'idée que le Cadillac F1 Team veuille de moi... J'apporterai mon aide là où je le peux, dans un rôle non exécutif au sein de l'équipe, sans être impliqué dans les opérations quotidiennes, mais j'offrirai des conseils, de l'inspiration, de l'amitié partout où je le pourrai. J'ai une chance inouïe. Mon premier amour était la Formule 1, et aujourd'hui, 70 ans plus tard, le paddock de F1 est toujours mon lieu de prédilection." (Patrick Six)