Un varan : c’est bien ce petit lézard qui occupait la vedette au début du FP3 du Grand Prix de Singapour. De quoi perdre une dizaine de minutes avant le déploiement du drapeau rouge. A la reprise, les choses sérieuses commençaient vraiment avec un premier temps de référence signé Oscar Piastri (McLaren), 1’32’’957. L’Australien se faisaient néanmoins déborder au fil des minutes. Par Verstappen (Red Bull) d’abord, puis Sainz (Ferrari), puis Russell (Mercedes), Norris (McLaren), mais force restait à Leclerc (Ferrari) qui passait en tête (1’31’’525).
La demi-heure d’essais était dépassée quand le peloton chaussait la gomme tendre pour 'chasser' le chrono. Russell, malgré deux tout-droits dans la séance, frappait le premier (1’30’’125) avant que Norris n’atomise le record du tour du circuit de Singapour (1’29’’646) et au passage ces adversaires, même Russell, repoussé à près de 5 dixièmes.
Derrière ce duo, tous les autres étaient à des années lumières, à l’échelle de la F1 bien sûr. Piastri était à plus de 8 dixièmes, Verstappen et Leclerc autour de 9 dixièmes. Sainz, 6ème, était lui repoussé à plus d’une seconde (1’’161), devant Hamilton (Mercedes), loin de Russell, les deux Williams d’Albon et Colapinto, et Alonso (Aston Martin), 10ème.
Dans la deuxième moitié du peloton, ils étaient sept dans la même seconde que le plus jeune des Espagnols, à savoir Tsunoda (Racing Bulls), les Haas d’Hulkenberg et Magnussen, Gasly (Alpine), Perez (Red Bull), Ocon (Alpine) et enfin Ricciardo (Racing Bulls).
Deux pilotes suivaient à plus de deux secondes, Stroll (Aston Martin) et Bottas (Stake Sauber) alors que Zhou (Stake Sauber) fermait la marche à plus de trois secondes.
Cette hiérarchie sera-t-elle conservée en qualifs ? Réponse à partir de 15 heures. (René-Jean Labrique)