Norris (1’19’’611) et Piastri à 1 dixième. Les deux McLaren donnaient le ton à l’occasion de la première partie de la Q1 du Grand Prix d’Italie. L’Anglais n’allait cependant pas conserver son meilleur chrono jusqu’au bout, battu par Russell (1’19’’41) avec une Mercedes chaussée de gommes mediums. Pour Piastri, c’était encore moins confortable, puisque l’Australien ne pointait plus qu’au septième rang, débordé par Sainz (Williams), Alonso (Aston Martin), Bortoleto (Sauber) et Leclerc (Ferrari), autant des pilotes regroupés à moins de trois dixièmes du leader.
En fond de classement, Gasly (Alpine), Antonelli (Mercedes), Colapinto (Alpine), Ocon (Haas) et Lawson (Racing Bulls) étaient à cet instant éliminés de cette Q1.
Le vent changeait cependant de sens et rebattait les cartes pour la dernière tentative des 20 pilotes en lice. Si Russell n’était pas inquiété, Verstappen (Red Bull) s’installait au deuxième rang, à 41 millièmes, avec Norris à la troisième place à 103 millièmes.
Dans un peloton extrêmement serré, les 15 qualifiés se trouvaient regroupés en 423 millièmes. Il y avait là sept pilotes à moins de trois dixièmes du leader, dans l’ordre Tsunoda (Red Bull), quatrième, Sainz, Alonso, Bortoleto, Bearman (Haas), Leclerc et Piastri. Suivaient Antonelli (Mercedes), Hamilton (Ferrari) et Hulkenberg (Sauber) dans le dixième suivant et enfin Ocon (Haas) et Albon (Williams).
Hadjar passait à la trappe pour 80 millièmes tout comme Stroll (Aston Martin), les Alpine de Colapinto et Gasly et enfin Lawson (Racing Bulls), 20e à 865 millièmes.
Chaud devant !
Avec un si faible écart entre les quinze qualifiés restants, les places coutaient cher en Q2. Verstappen repartait fort (1’19’’140), qui laissait Russell, Piastri et Bortoleto à plus d’un dixième. Suivaient Leclerc, Tsunoda, Antonelli, Hamilton, Sainz et Bearman. La surprise venait de Norris, 15e, qui, victime d’un freinage raté à la première chicane, ne signait aucun chrono. A ce moment, il était précédé par Alonso, Ocon, Albon et Hulkenberg. Heureusement pour lui, l’Anglais assurait un chrono qui le positionnait en septième position avant le rush final.
Le temps de Verstappen n’était pas battu. Antonelli, plus en rythme, accrochait la deuxième position à 105 millièmes. Mais ils étaient encore cinq dans le même dixième : Piastri, Russell, Norris, bien revenu, Leclerc et Bortoleto. Le top 10 était complété par Alonso, Hamilton et Tsunoda, à moins de trois dixièmes de la Red Bull. Les cinq non-qualifiés avaient pour noms Bearman, pour 13 millièmes, Hulkenberg, Sainz, Albon et Ocon, à seulement 567 millièmes de Verstappen.
Super Max
La Q3 partait fort pour Verstappen qui passait sous la barre de 1’19’’ (1’18’’923), mais encore pour Leclerc, 2e à 84 millièmes. Piastri pointait au 3e rang à 133 millièmes devant Hamilton et Russell, respectivement à 201 et 234 millièmes. Norris n’était que septième, derrière Bortoleto. Antonelli, Tsunoda et Alonso complétaient le top 10.
Trois pilotes seulement amélioraient dans leur ultime tentative. Piastri d'abord, qui s’installait un temps en deuxième position, mais surtout Norris (1’18’’869) qui prenait briévement la pole position ; mais plus encore Max Verstappen qui battait le record du circuit (1’18’’792) pour devancer l’Anglais de 77 millièmes. La cinquième pole de la saison pour le Néerlandais, la 45e de sa carrière.
Piastri, troisième, pointait à 190 millièmes devant Leclerc à 215 millièmes. Hamilton, cinquième des qualifications, s’élancera en dixième position suite à la pénalité reçue à Zandvoort. Russell héritait du même coup de la cinquième place sur la grille devant Antonelli Bortoleto, Alonso et Tsunoda.
Avec une grille aussi serrée, le Grand Prix d’Italie, dont le départ sera donné à 15 heures, s’annonce des plus disputés. Rendez-vous à la première chicane. (René-Jean Labrique / Photo Georges de Coster)