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GP Monza : Max Verstappen sur sa planète !

Monoplace 07-09-2025


 

Tous les pilotes des six premières lignes étaient en gomme en mediums au départ du 75e GP d’Italie à Monza, seizième manche de la saison. D’où une parité parfaite à l’extinction des feux. Norris (McLaren), en première ligne, partait mieux que le poleman Verstappen (Red Bull). Ce dernier ne pouvait fermer la porte mais tassait son rival dans l’herbe à l’approche de la première chicane. L’Anglais ne se 'dégonflait 'pas pour autant et débordait le Néerlandais à la corde. Verstappen n’avait d’autre choix que de couper la chicane… pour ressortir en tête. Il faudra attendre le deuxième tour pour que Verstappen ne rende la place à Norris.

 

Derrière le duo de tête, Piastri (McLaren) se faisait déborder par Leclerc (Ferrari), avec Russell (Mercedes) derrière lui mais aussi Bortoleto (Sauber), Alonso (Aston Martin), Hamilton (Ferrari), bien parti, Tsunoda (Red Bull) et Antonelli (Mercedes), auteur d’un piètre départ. Dans ce premier tour, Piastri débordait Leclerc à l’extérieur du premier Lesmo.

 

Au terme du premier tour, Verstappen rendait donc le leadership à Norris, mais en faisant cela, il ralentissait Piastri et Leclerc repassait le Monégasque.

 

Devant, Norris ne s’échappait pas, loin de là. Au contraire, Verstappen, avec une voiture parfaite, suivait son rythme et trouvait même la faille au 4e tour, au freinage de la première chicane.

 

Un peu plus loin, Piastri devait attendre le 6e tour pour enfin déborder la Ferrari de Leclerc, de plus en plus large. Une bataille qui profitait à Russell qui revenait au contact de la monoplace de Maranello, quand un peu plus loin, Hamilton taillait sa route dans le peloton, passant Alonso puis Bortoleto pour s’installer en sixième position derrière la Mercedes.

 

Au tiers de la course, alors que les pilotes roulaient en mode 'gestion', Norris pointait à 4’’5 de Verstappen avec 6 secondes de marge sur son équipier. Le top 10 n’avait pas évolué et il fallait attendre le dépassement d’Antonelli sur Tsunoda pour avoir un premier changement. Le Japonais était d’ailleurs le premier des pilotes dans les points à s’arrêter changer de gommes, perdant au passage une place au profit de Bearman (Haas).

 

Un tour plus tard, Alonso, en bagarre avec Bortoleto, débordait le Brésilien dans les stands grâce à un meilleur arrêt. D’où une fin de peloton serrée - Alonso, Bortoleto, Lawson, Bearman et Tsunoda - jusqu’à l’abandon de l’Espagnol, suspension cassée à la sortie d’Ascari.

 

A mi-course, alors que les quatorze premiers pilotes ne s’étaient toujours pas arrêtés, avec un top 7 inchangé entre Verstappen et Antonelli, Albon (Williams) roulait en 8e position devant Sainz (Williams), Ocon (Haas), Stroll (Aston Martin), Hadjar (Racing Bulls), et les Alpine de Colapinto et Gasly.

 

C’était le moment choisi par Mercedes pour appeler Russell aux stands, puis Antonelli au tour suivant. Les deux hommes retombaient dans le peloton, aux 10e et 13e rangs.

 

Il fallait attendre la 34e boucle pour voir un des hommes du top 5 s’arrêter à son tour, à savoir Leclerc. Verstappen s’arrêtait quant à lui quatre tours plus tard pour chausser des gommes dures, laissant les deux premières places aux McLaren, séparées par un peu moins de six secondes.

 

Hamilton s’arrêtait à son tour ; peu avant 'l’incident' de la course qui survenait au 41e tour, quand Sainz et Bearman s’accrochaient à la Roggia alors que l’Espagnol attaquait l’Anglais. Les deux hommes partaient en tête-à-queue mais pouvaient repartir.

 

Il fallait attendre le 46e tour pour voir Piastri s’arrêter à son tour pour chausser des gommes tendres. Norris l’imitait une boucle plus tard, mais cela se passait mal et l’Anglais ressortait en troisième position derrière Piastri. La catastrophe pour Norris. Evidemment, entre temps, Verstappen était repassé au commandement. McLaren demandait cependant à l’Australien de laisser passer son équipier, tout en restant cependant dans la zone DRS.

 

Norris proposait cependant un rythme un peu supérieur et se mettait à l’abri d’un retour de Piastri. Devant Max Verstappen n’en avait cure et remportait sans trembler sa 3e course de la saison, la 66e de sa carrière. Au passage, cette course était la plus rapide jamais effectuée dans l’histoire de la F1.

 

Au pied du podium, les deux Ferrari de Leclerc et Hamilton, 4e et 6e, encadraient Russell, avec Albon en septième position devant Bortoleto, Antonelli et Hadjar (Racing Bulls), pourtant parti des stands.

 

Sainz emmenait la deuxième moitié du classement devant Bearman, Tsunoda, Lawson, Ocon, Gasly, Colapinto et Stroll. A noter l’abandon d’Hulkenberg (Sauber), pour raison mécanique, avant même le départ de la course.

 

L’impact de ce Grand Prix d’Italie dans la lutte au championnat du monde ne sera finalement que de trois points en faveur de Norris, qui réduit son retard à 31 points. Les deux hommes pourront à nouveau s’expliquer dans quinze jours à Bakou, pour le GP d’Azerbaïdjan. (René-Jean Labrique / Photo Georges de Coster)



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