Après les dunes et le tourniquet de Zandvoort, la forêt et les grandes lignes droites de Monza ! Dans la foulée des Pays-Bas, la Formule 1 changeait de décor pour sa dernière sortie en Europe, dans l’Italie de Ferrari. Ce sont d’ailleurs les monoplaces de Maranello, aux couleurs de la Ferrari 312T championne du Monde aux mains de Niki Lauda en 1975 – soit il y a cinquante ans - , qui signaient les premières références, Charles Leclerc devant Hamilton.
Juste après, Lando Norris (McLaren) pointait un temps en première position avant qu’Alex Albon (Williams) et surtout Max Verstappen (Red Bull) ne se positionnent aux avant-postes. Le Néerlandais, en mediums, était le premier à passer sous la 1’21’’ (1’20’’751), trois dixièmes devant le Thaïlandais, premier de ses rivaux, mais en gommes dures. Leclerc revenait s’intercaler entre les deux premiers à l’approche de la première demi-heure, juste perturbée par un tête-à-queue de Paul Aron (Alpine), intérimaire le temps de ce FP1 dans la monoplace de Franco Colapinto. Preuve de la qualité des gommes dures, Carlos Sainz (Williams) s’installait en deuxième position à 132 millièmes.
Les chronos tombaient logiquement avec l’entrée en lice des gommes tendres. Verstappen améliorait son chrono (1’20’’692)
Il restait vingt minutes quand la séance était interrompue pour nettoyer la piste, envahie de graviers ramenés par les monoplaces dans Lesmo ou encore Ascari.
Après une courte interruption, les essais repartaient pour un gros quart d’heure ; suffisant pour voir Leclerc s’installer un instant au premier rang (1’20’’286) débordé par Lewis Hamilton (1’20’’117) pour 169 millièmes.
Sainz accrochait la troisième place à 533 millièmes devant Verstappen à 575 millièmes. Il n’y avait que cinq autres pilotes dans la même seconde que le Britannique, regroupés en à peine deux dixièmes, à savoir Antonelli (Mercedes), Norris, Albon, Russell et Alonso (Aston Martin). Hadjar (Racing Bulls), dixième, suivait à plus d’une seconde devant les Sauber de Bortoleto et Hulkenberg, Lawson (Racing Bulls), Tsunoda (Red Bull) et Stroll (Aston Martin). Ce qui regroupait dix pilotes en quatre dixièmes.
Dunne, dans la McLaren de Piastri pour ce FP1, seizième, était un peu plus loin et précédait les Haas d’Ocon et Bearman (17e et 19e), et les Alpine de Gasly et Aron (18e et 20e).
La séance se terminait sous VSC en raison d’un problème moteur pour Russell, qui arrêtait sa Mercedes à l’approche de la chicane de la Roggia. L'Anglais, comme tout le peloton, aura l'occasion de reprendre la piste un peu plus tard dans la journée (17 heures) pour les FP2. (René-Jean Labrique / Photo Georges de Coster)