La FP3 du Grand Prix de Monaco a traîné à se mettre en place. En cause, la légère touchette de Valtteri Bottas (Stake Sauber) à la sortie du deuxième esse de la piscine. Petite choc, grand effet, la suspension avant-droite de la monoplace du Finlandais cédait, et du même coup, Bottas ne pouvait pas tourner dans la Rascasse. Un court drapeau rouge était de sortie pour évacuer la voiture. Jusque-là, deux pilotes seulement avaient signé des chronos, non représentatifs, à savoir Magnussen (Haas) et Hamilton (Mercedes), au-delà des 74 secondes au tour.
A la reprise, avec encore une quarantaine de minutes de roulage, les choses sérieuses commençaient vraiment. Piastri (McLaren) signait une première référence (1’12’’684), battu ensuite par Leclerc (Ferrari) pour 63 millièmes (1’12’’521). Tsunoda (Racing Bulls) s’approchait à 5 millièmes du Monégasque, avant que ce dernier n’en remette plusieurs couches jusqu’à 1’11’’977.
La Ferrari se montrait en verve, puisque Sainz remontait un instant en 2ème position, à deux millièmes de son équipier, mais Leclerc était vraiment le plus fort et reprenait le large (1’11’’369), définitivement.
Tous les autres étaient relégués à au moins 5 dixièmes avant de revenir - un peu - en fin de séance. A ce jeu, Verstappen est souvent le plus fort, mais il échouait cette fois à 197 millièmes de son rival. Hamilton pointait au 3ème rang, à plus de 3 dixièmes.
Le reste du peloton était encore plus loin. Très groupé aussi, puisque 12 pilotes évoluaient dans la même demi-seconde. Dans l’ordre Piastri, Perez (Red Bull), Russell (Mercedes), Sainz, Norris (McLaren), Tsunoda, Alonso (Aston Martin), Gasly (Alpine), Albon (Williams), Hulkenberg (Haas), Magnussen et Stroll (Aston Martin).
Au-delà de la seconde, Ocon (Alpine), Sargeant (Williams), Ricciardo (Racing Bulls) et Zhou (Stake Sauber) complétaient le classement.
Avec de tels résultats, la qualification programmée à partir de 16 heures s’annonce très serrée, avec cependant un petit avantage psychologique pour Charles Leclerc. (Vincent Franssen / Photo Fred Vautier)