Du tourniquet de Zandvoort aux interminables lignes droites de Monza ! De l'Oranje néerlandais au Rouge de la Scuderia, en quelques jours, la F1 est passée d’un extrême à l’autre. Mais dans les deux cas, Max Verstappen (Red Bull) s’est montré la référence. A mi-parcours d'une séance sans grand relief, le Néerlandais détenait le meilleur chrono en pneus durs (1’22’’657) devant Charles Leclerc (Ferrari) et Sergio Perez (Red Bull), à 3 dixièmes. Alonso (Aston Martin) était le premier en Mediums, mais à une demi-seconde, devant Sainz, en durs, et Norris (McLaren), en pneus softs. Bref, les Red Bull étaient déjà les monoplaces à battre sur l’Autodrome Italien.
Une grosse demi-heure plus tard, la tendance n’avait guère changé. Sainz, revenu à 46 millièmes de Verstappen, pointait en 2ème position devant Perez, à 2 dixièmes, Leclerc, à trois dixièmes – arrêté par un souci technique sur son plancher – et Russell (Mercedes) déjà à cinq dixièmes ; tout ces pilotes évoluant en pneus durs.
Ils étaient six pilotes à rouler dans la même seconde que Verstappen, avec plusieurs types de pneus : Alonso, Norris, Hamilton (Mercedes) en durs, Tsunoda (Alpha Tauri), Albon (Williams) et Piastri (McLaren), onzième en softs.
Sargeant (Williams) emmenait le reste du peloton regroupé en tout juste six dixièmes. Lawson, une nouvelle fois dans l’Alpha Tauri de Ricciardo, convalescent, précédait Gasly (Alpine), Bottas (Alfa Romeo), Hulkenberg (Haas), Ocon (Alpine), Drugovich, dans l’Aston Martin de Stroll, Magnussen (Haas) et Zhou (Alfa Romeo).
La deuxième séance d’essais libres du Grand Prix d’Italie débutera cet après-midi à partir de 17 heures. (René-Jean Labrique)