Après Austin et Mexico, la F1 se retrouve ce week-end à Sao-Paulo au Brésil, pour la dernière étape d’une succession de trois Grands Prix. Autant dire que les changements sont peu nombreux sur les monoplaces. Côté pilotes, Fernando Alonso est bien dans son Aston Martin, malgré un aller-retour en Europe pour raison médicale. Kevin Magnussen, par contre, malade, est remplacé au pied levé par Oliver Bearman dans la Haas, au moins pour le début du week-end.
Sur la piste, avec une seule heure d’essais avant les qualifications du sprint, les pilotes n’ont pas trainé à tester les gommes Mediums et tendres. Et à ce jeu, Verstappen (Red Bull) a rapidement signé le temps de référence (1’11’’712) devant Russell (Mercedes) à 94 millièmes et Perez (Red Bull) déjà à 4 dixièmes, deux millièmes devant Sainz (Ferrari). Lawson (Racing Bulls), en gommes tendres, pointait à presque 5 dixièmes.
A mi-séance, Hamilton (Mercedes) s’intercalait entre les deux leaders pour 42 millièmes, alors qu’Alonso, Perez et les Ferrari de Leclerc et Sainz évoluaient à une demi-seconde du meilleur temps.
Au terme d'une heure d'essais sans incident, la fin de séance était consacrée à des tentatives en gommes tendres pour la majorité du peloton. Et alors que Verstappen avortait son tour, Russell s’installait en tête de la hiérarchie (1’10’’791) avant d’être débordé en fin de séance par Norris (1'10''610), preuve que les McLaren sont bien là.
Bearman prenait une excellente troisième place, à moins de deux dixièmes, devant Piastri (McLaren), Albon (Williams), Leclerc et Sainz, soit sept pilotes dans la même demi-seconde
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Hulkenberg (Haas) emmenait la suite du peloton dans l’ordre Alonso, Gasly (Alpine), les Racing Bulls de Lawson et Tsunoda (Racing Bulls), tous dans la seconde.
Colapinto (Williams), treizième, était relégué à 1’’009 et précédait Bottas (Kick Sauber), Verstappen, Hamilton, Stroll (Aston Martin), Ocon (Alpine), Perez, encore en retrait, et Zhou (Kick Sauber), seul pilote au delà des deux secondes.
Nul doute que les qualifications du sprint, dans deux heures à peine, seront plus serrées. (René-Jean Labrique)