Après Barheïn, l’Arabie Saoudite ! La F1 reste au Moyen-Orient pour la cinquième manche du championnat 2025. Mais en une semaine, les pilotes sont passés des grands espaces de Sakhir aux enfilades à haute vitesse entre les murs du circuit de Jeddah Corniche, où la faute est interdite.
Le peloton abordait donc la première séance d’essais libres avec prudence et circonspection, avec des monoplaces chaussées uniquement en pneus durs ou médiums, sous le soleil et sur une piste surchauffée. Et au bout d’une demi-heure de roulage, il n’était que deux, George Russell (Mercedes) en 1’29’’674 et Lando Norris (McLaren), à 306 millièmes, à rouler sous la barre de 1’30’’ au tour. Tous les autres étaient au-delà, à commencer par les Red Bull de Verstappen et Tsunoda et l’Alpine de Gasly qui complétaient le top 5, alors que onze pilotes étaient regroupés dans la même seconde.
Logiquement, avec la monte des pneus tendres, les chronos s’amélioraient pour retrouver quatre pilotes en haut de la hiérarchie, regroupés en tout juste un dixième, avec un surprenant Gasly (1’29’’239) qui devançait Norris de7 millièmes, Leclerc (Ferrari) de 70 millièmes et Piastri (McLaren) de 102 millièmes. Albon amenait la première Williams à la 5e place à 367 millièmes avec Russell à 12 millièmes derrière. Sainz (Williams), Hamilton (Ferrari), Verstappen et Tsunoda, réunis dans le même dixième, complétaient le top 10.
Lawson (Racing Bulls), à 668 millièmes de l’Alpine emmenait la deuxième moitié du peloton devant Hulkenberg (Sauber), Antonelli (Mercedes), Alonso (Aston Martin), Hadjar (Racing Bulls) et Doohan (Alpine) qui bouclait la liste des 16 pilotes réunis dans la même seconde.
Il n’y avait que Stroll (Aston Martin), les deux Haas de Bearman et Ocon et enfin Bortoleto (Sauber) pour être au-delà de la seconde du leader, dans cette première séance d’essais à Djeddah. Un premier roulage sans incident majeur, si ce n’est quelques contacts sans conséquence avec le muret ou quelques pertes d’adhérence à haute vitesse qui imposaient aux pilotes concernés de couper leur effort. (René-Jean Labrique / Photo F1)