1950 – 2025 : 75 ans après le tout premier Grand Prix de F1, remporté par Nino Farina (Alfa Romeo), le circus, version 2025 se retrouvait à Silverstone pour le Grand Prix de Grande-Bretagne, douzième épreuve de la saison. Deux rookies avaient le privilège de participer à cette épreuve le temps de la FP1, Paul Aron, qui remplaçait Nico Hulkenberg chez Kick Sauber, et aussi Arvid Lindblad, qui s’installait dans le baquet de Tsunoda chez Red Bull. Une occasion rêvée pour le Britannique de faire ses débuts à domicile, alors qu’il n’a pas encore 18 ans.
Au terme de la première demi-heure d’essais, disputée en gommes mediums, voire dures, la surprise venait des Racing Bulls qui occupaient les première et troisième places, à l’avantage d’Hadjar (1’27’’502), avec Leclerc (Ferrari) en deuxième position. Derrière Lawson, suivaient Piastri (McLaren), Russell (Mercedes) et Norris (McLaren).
Evidemment, les temps tombaient avec le passage aux gommes tendres pour la deuxième moitié de séance. Avec un survolté Lewis Hamilton qui amenait sa Ferrari à la première place, pourtant sur une deuxième tentative (1’26’’892), débordant Norris pour 23 millièmes de seconde. Leurs équipiers respectifs, Piastri et Leclerc, relégués à 150 et 203 millièmes, suivaient aux 3e et 4e rangs. Russell (Mercedes), Hadjar, Albon (Williams), Lawson et Antonelli (Mercedes) pointaient eux aussi dans la même demi-seconde, alors que Verstappen (Red Bull) accrochait péniblement la dixième place, à 540 millièmes.
Les deux Aston Martin d’Alonso et Stroll (11e et 12e) roulaient elles aussi à moins d’une seconde d’Hamilton ; à l’inverse de Sainz (Williams), treizième, à 1’’017. Lindblad pointait à la 14e position, à une demi-seconde de Verstappen, alors qu’Ocon (Haas), Colapinto (Alpine), Aron et Bearman (Haas) suivaient dans les deux dixièmes suivants.
En fin de classement, Gasly (Alpine) et Bortoleto (Sauber), un peu plus loin au chrono, fermaient la marche après avoir chacun effectué un énorme tête-à-queue à haute vitesse dans Copse ; le Français d’abord puis le Brésilien pour deux tours complets, sans conséquence aucune ni pour l’un , ni pour l’autre, si ce n’est des pneus détruits. Comparativement, la simple figure de Stroll (Aston Martin) au virage trois paraissait presque fade.
Pour la suite du spectacle, il va maintenant falloir attendre le FP2 programmé à 17 heures. (René-Jean Labrique / Photo F1)