Le Championnat du Monde d'Endurance de la FIA se rend ce week-end (26-28 septembre) au Fuji Speedway (Japon), pour l'avant-dernière manche de de la saison 2025, où les concurrents s'efforceront de briller au pied du plus grand sommet du pays. Présent au calendrier depuis la première saison du FIA WEC en 2012, le Pays du Soleil Levant est l'un des cinq au monde à avoir accueilli au minimum dix manches du plus célèbre championnat d’endurance.
Situé au pied du spectaculaire mont Fuji, l'emblème qui lui a donné son nom, les Fuji Speedway (4,563 km) a beau être l’un des tracés les plus courts du calendrier, sa principale ligne droite (1,475 km) est aussi l'une des plus longues de la saison, permettant aux pilotes d'exploiter le plein potentiel de leurs bolides pour atteindre des vitesses dépassant les 330 km/h.
Toyota veut ouvrir son compteur
Toyota, propriétaire du circuit depuis 2000, a remporté neuf des onze courses qui s'y sont déroulées à ce jour mais, jusque-là, le champion du monde des constructeurs en titre a connu une saison décevante et débarque avec la ferme intention de mettre fin à sa plus longue série de courses sans podium (6).
La marque japonaise est invaincue dans la bataille des constructeurs depuis six saisons. Mais cette fois, Ferrari pourrait lui ravir ce titre mondial tant convoité dès ce week-end. Pour y parvenir, la Scuderia devra cependant repousser les assauts d'une Porsche en pleine renaissance, après la première victoire du constructeur allemand au début du mois au Texas, des œuvres de Kévin Estre, Laurens Vanthoor et Matt Campbell.
La dernière fois que l'équipe Porsche Penske Motorsport #6 était montée sur la plus haute marche du podium, c'était… à Fuji, voici tout juste 12 mois ! Un résultat qui avait propulsé Estre, Vanthoor et André Lotterer au sommet du championnat du monde. Le Français et le Belge retrouvent leur duo habituel ce week-end, et s'ils parviennent à réitérer leur résultat japonais de l'an dernier, ils pourraient bien retarder le sacre de Ferrari.
Les 6 Heures de Fuji marqueront aussi la fin de la collaboration entre le Belge Stoffel Vandoorne et Peugeot TotalEnergies. Au soir de la course nipponne, l’’ex-pilote F1 entamera un nouveau chapitre de sa carrière, remplacé au sein de la marque au lion par le Français Théo Pourchaire.
Quant au BMW M Team WRT, il veut reprendre sa marche en avant vers le podium, alignant ses habituelles BMW M Hybrid V8 pour Dries Vanthoor, Raffaele Marciello et Kevin Magnussen d’une part, René Rast, Robin Frijns et Sheldon van der Linde de l’autre.
Porsche, Ferrari ou Corvette pour le titre ?
Le LMGT3 sera marqué au Japon par une lutte pour le titre se poursuivant entre Porsche Manthey, Ferrari AF Corse et Corvette TF Sport, avec les héros locaux d’Akkodis ASP Team Lexus et les troupes d’Aston Martin Heart of Racing qui peuvent encore rêver de la couronne mondiale.
A la sixième place du classement, on trouve Tom Van Rompuy (Corvette TF Sport #81), qui reste lui aussi mathématiquement en lice pour le titre de champion du monde. On retrouvera également au Japon les deux BMW M4 LMGT3 de l’équipe WRT ainsi que Maxime Martin, au volant de la Mercedes-AMG LMGT3 Iron Lynx #61.
Les 6 Heures de Fuji marqueront également la 100e course de l'histoire du Championnat du Monde d'endurance de la FIA. Cela signifie qu'en plus des points cruciaux pour le championnat, il y aura de la gloire à aller cueillir ce week-end au Japon, pour écrire en lettres d’or son nom dans le grand livre du FIA WEC. (Vincent Franssen / Photo DPPI)