Une semaine après le week-end chaotique de Zandvoort, la F2 attaqua l’avant-dernière épreuve de la saison 2023 avec le Grand Prix d’Italie à Monza. Avec une lutte qui se tend de plus en plus pour le titre entre Pourchaire (ART GP) et Vesti (Prema), avec Iwasa (DAMS), Doohan (Virtuosi) et Martins (ART GP) en bagarre pour les accessits. Sur le célèbre autodrome italien, Victor Martins signait en matinée le meilleur chrono, mais il est évident que les choses sérieuses commençaient à l’occasion des essais qualificatifs, sur un tracé où la vitesse de pointe et les aspirations sont essentielles.
Théo Pourchaire était le premier à se distinguer en signant le meilleur chrono (1’32’’328) au terme de sa deuxième tentative. Le Français précédait Bearman (Prema), Hadjar (Hitech), Martins, Maini (Campos) et tout le peloton regroupé en à peine une seconde. Evidemment, tous les concurrents patientaient au maximum pour effectuer leur ultime tentative. Mais comme souvent à Monza, le positionnement en piste à l’approche du dernier tour était crucial. Et à trop vouloir être bien placé, c’est un véritable peloton groupé de monoplaces qui passait sur la ligne de chronométrage, comme un bouchon sur l'autoroute. Autant dire que toute amélioration devenait illusoire en tête de la hiérarchie.
Pourchaire gardait donc son meilleur chrono, et les deux points qui l'accompagnent. Bearman suivait en 2ème position. L’une des rares progressions était à mettre à l’actif de Stanek (Trident), qui s’installait en 3ème position. Hadjar, Martins, Maini, Crawford, malgré un souci technique restaient dans cet ordre. Vesti ne pointait qu’en 8ème position devant Verschoor et Boschung (Campos).
Le Suisse partira donc en pole position pour la course sprint disputée demain après-midi à partir de 14h15.
Amaury Cordeel (Virtuosi) bouclait quant à lui les qualifications en 19ème position à 941 millièmes de Pourchaire et à quatre dixièmes de son équipier Jack Doohan. Non sans connaitre une petite frayeur en empruntant le bac à graviers de Lesmo 2 à haute vitesse. (René-Jean Labrique / Photo Georges de Coster)