Après une séance libre hier sous la pluie, et le meilleur temps pour Victor Martins (ART GP), les pilotes de F2 attaquaient cet après-midi les qualifications du Grand Prix de Monaco. Avec deux groupes au départ de 11 pilotes chacun, 16 minutes d’essais, et l’obligation pour chacun d’être le plus haut dans la hiérarchie. Dans le Groupe A, celui des numéros pairs, Zak O’Sullivan (ART GP) restait longtemps à l’avant du peloton (1’22''202). Mais dans les derniers instants, il rentrait dans le rang et se voyait débordé par plusieurs pilotes, notamment Richard Verschoor (Trident), qui décrochait le meilleur chrono (1’21’’283). Derrière lui, Hadjar (Campos) tout près de la catastrophe dans le tunnel avec Miyata (Rodin) au ralenti, signait le 2ème temps à 157 millièmes devant Colapinto (MP Motorsport), Antonelli (Prema), et Bortoleto (Invicta).
Dans les méandres monégasques, Amaury Cordeel (Hitech) ne pouvait faire mieux que le 9ème temps synonyme de 9ème ligne.
Le Groupe B commençait juste à trouver sa cadence quand Villagomez (Van Amersfoort) abimait sa Dallara dans le rail de Sainte-Dévote et faisait sortir le drapeau rouge. Maloney (Rodin) occupait à ce moment la première position, mais loin des chronos du Groupe A. A la relance, les chronos tombaient au fil des tours. D’abord Maloney, puis Martins, puis Stanek (Trident), et enfin Victor Martins à nouveau (1’21’’310). Un temps qui ne suffisait pas à battre le chrono de Verschoor.
Derrière le Français, Aron (Hitech) prenait finalement le 2ème chrono avec Stanek, Hauger (MP Motorsport) et Barnard (AIX GP) derrière lui. Dans les derniers instants, Bearman puis Stanek tutoyaient le rail et endommageaient leurs monoplaces.
C’est donc Richard Verschoor qui s’élancera en pole position dimanche pour le Grand Prix de Monaco F2. D’ici là, les concurrents disputeront demain après-midi la course sprint, synonyme de top 10 inversé. (René-Jean Labrique / Photo Fred Vautier)