logo speedaction tv

Speed Action TV


 Retour

Cambuse : Starck, Cordier, Le Nouvel et Launois défient les éléments

Divers 30-07-2025


 

Près d'un mois après l'épreuve de La Roche, la seconde demi-saison des courses de côte a repris ce week-end à Saint-Mard (Virton) avec la quatrième édition 'moderne' de La Cambuse, organisée pour la deuxième fois par le Gaume R.C. Dans l'absolu, 67 concurrents au départ d'une course de côte - surtout comptant pour les deux championnats (de Belgique et de la Fédération Wallonie-Bruxelles) - ce n'est pas suffisant. Mais, si on considère que, cette année, les deux épreuves belges les plus 'décentrées' (le Mont-Saint-Aubert, près de Tournai en ouverture de saison et, ce week-end, la Cambuse près de Virton) ont battu des records de participation, on peut aussi se montrer positif, comme l'était Arnaud Moreaux qui préside aux destinées du Gaume Racing Club, organisateur de cette sixième manche nationale et septième épreuve régionale de la saison : "Ce n'est jamais assez mais nous pouvons être satisfaits : avec 67 pilotes, nous avons accueilli une dizaine de concurrents en plus que l'an passé, malgré le déplacement conséquent pour certains."

 

Un staff bien accueillant qui a par contre dû gérer une série de faits de course, dont certaines interventions chronophages qui, liées aux caprices de la météo, n'ont, par exemple, permis aux pilotes nationaux de n'effectuer qu'une seule montée officielle sur le sec.

 

Epreuve RACB : Starck inaccessible, Marchal le retour !

 

A eux seuls, les prototypes et monoplaces (soit les véhicules de compétition de la Catégorie 2) composaient les deux tiers de la grille nationale ce dimanche. Pas mal, d'autant que, comme à La Roche, Corentin Starck était de la partie pour parfaire la prise en mains de son nouveau proto Nova NP01 avant le Mont-Dore : "Par rapport au 'jaune', le 'noir' a beaucoup évolué : mécanique d'abord puisque c'est un 1700 turbo à présent et non plus un V8 atmo, mais aussi électronique et suspensions... notamment". Un engin qui fait de l'oeil à son adversaire et ami Bruno Cazzoli qui aimerait bien, lui aussi, un modèle de l'année "mais les délais sont très longs et, préalablement, il faut vendre l'actuel !"

 

Deux pilotes qui ont monopolisé les avant-postes dès le matin avec une égalité quasi-parfaite au terme des essais. Mais Starck (1er E2SC21) améliorait de six secondes dès la montée officielle initiale et s'installait... définitivement en tête (vu la météo...), plus de la moitié des concurrents ne disputant même pas à la troisième et dernière montée du jour.

 

La bonne surprise est venue de Jacques Marchal, de retour après ses ennuis mécaniques qui lui ont 'coûté' trois épreuves. Désormais revenue au mieux de sa forme, sa Dallara 308 (1er E2SS17) est montée sur la dernière marche du podium, conservant par la force des... éléments le petit avantage obtenu en première montée sur l'excellent Fabian Simon et son proto Ligier (1er E2SC20). Il aurait été intéressant de suivre la lutte entre ces deux-là sur un terrain sec jusqu'au bout !

 

Excellent également l'autre sociétaire du Gaume RC, Anthony Darand, 5e au volant de son toujours joli Tracking RC02 (1er CM13), juste devant l'Allemand Robert Meiers qui, à sa décharge, a multiplié les petits soucis sur son impressionnante Dallara World Serie 3.0 (1er E2SS18)... sur les talons de laquelle termine la Lola B06-30 de Didier Boemer (1er D14).

 

Notons encore les autres succès de classe des Français Arnaud Leclerc en E2SC19 et Dominique Gozzi en E2SS16 mais également les tout débuts de Jordy Christien au volant d'une monoplace, en l'occurrence la Speads RM5 ex-Erwin Adami. Belle progression pour ce jeune homme d'Erpe-Mere (vu les kilomètres pour lui et ses potes De Saedeleer et Baeyens!), âgé de 23 ans, et présent en côte depuis 2021 en Citroën AX puis PRM Fun Boost.

 

Du côte de la Catégorie 1 (véhicules de tourisme), ce fut un nouveau cavalier seul de Loïc Cordier au volant de son inaccessible Porsche 992 GT3 Cup, devant Sébastien Starck (Honda Civic, 1er PF4) et Johny Swinkels qui, parti à la faute en première montée, n'a pu ensuite signer un chrono valable (pour sa Porsche) à cause de la pluie même s'il s'est imposé, en solitaire il est vrai, en PF3. Enfin, court succès de Fabrice Darand en PF5 face à Eric Van Leent.

 

Deux concurrents s'alignaient en Catégorie 3 (historique) et, comme d'habitude, Homère de Peuter a imposé sa jolie Fisher Fury.

 

Epreuve ASAF : Le Nouvel (D123) et Launois (D4) en deux montées !

 

La météo a été plus charitable avec les licenciés régionaux puisque ceux-ci ont pu, in extremis, effectuer deux montées officielles avant l'apparition de la pluie. La Division 4 (véhicules de compétition) proposait à nouveau une diversité bienvenue avec une majorité de kartcross (inscrits en 4-14) mais aussi quelques engins des classes supérieures (15, 16 et 17) offrant, sur papier, une certaine incertitude pour la victoire.

 

Pourtant, si le Silver Car de Sébastien Simon et la célèbre Van Diemen 'Senna look' d'Arnaud Neven ont pointé aux avant-postes, c'est le kartcross de Mathias Launois qui a émergé, celui-ci signant son troisième succès absolu cette saison (après Saint-Aubert et Chimay) et reprenant du même coup la tête du championnat ex aequo avec Joseph Ferro, 3e ce dimanche.

 

La deuxième place de Simon est prometteuse car il s'agissait des premiers kilomètres après remontage de la boîte de vitesses : "Je suis content car on est sur la bonne voie. Aujourd'hui, j'ai encore connu de petits soucis puisque les palettes ne me permettaient pas de passer les cinquième et sixième rapports, ce que je pouvais uniquement faire avec le levier. Une question de réglages. Quoi qu'il en soit, cette deuxième place est en tout cas encourageante pour la suite !" 

 

Le constat à faire est identique dans le chef de Neven, 4e mais aussi de Constantin Dirkx, 5e avec son proto Radical SR3, nonobstant le profil rapide du tracé du jour puisqu'ils ont tous deux devancé, parfois de peu, d'autres spécialistes du kartcross comme Demy, Cun et Saussus ! Par contre, on peut regretter l'abandon d'un d'entre eux, Renaud Gustin, dès les essais alors qu'il peut lui aussi jouer le championnat.

 

Du côté des Divisions 1-2-3 (véhicules de tourisme), le plateau a failli perdre la famille Clajot dès le matin. Finalement, le paternel Patrick, pourtant présent avec sa Porsche, a fait l'impasse alors que le fils Lucas, malade durant la nuit, a serré les dents pour aligner la Ford Fiesta N5 à mécanique Mitsubishi. Bien lui en a pris puisqu'il s'est offert un podium final, la victoire en 3-13 en prime, derrière les deux Citroën AX qu'on ne présente plus, la version 1800 de Christophe Le Nouvel, très net vainqueur (et lauréat en 3-12) et la version 1600 de Julien Lupardi, deuxième et vainqueur en 3-11.

 

Le top 5 est complété par un autre duo, celui des VW Golf de générations différentes d'Arnaud Delhoune (Golf 1, 4e) et de Nicolas Hennequart (Golf 2, 5e) tandis que le peloton est emmené par la toujours pimpante Leyland Mini (à mécanique Opel 16V 2 litres) de Fabian Bury, 6e, flanqué de trois vainqueurs de classe en ordre inversé : David Wathlet (sur une Honda Civic d'une génération précédente par rapport à l'habituelle, 2-6) devant Antoine Woygnet (Peugeot 206, 2-7) et Anthony Thirion (Opel Manta, 2-8), ces deux-là étant séparés par un méritant Julien Renauld (Peugeot 106, 2e en 2-6).

 

La dernière victoire de catégorie (2-5) est revenue à Patrick Hottois tandis que François Tahir (touchette) rejoignait au rang des abandons Gilles Simon (Escort RS1600) qui aurait sans doute pu revendiquer une place dans le top5 final et Steven Mauxhin.

 

Un mot pour terminer à propos de l'unique voiture engagée en Histo-Démo (catégorie non chronométrée) puisque le Liégeois Noah Piep alignait une Citroën Saxo 'kit car replica' d'apparence très propre ! A revoir en D123 avec une mécanique davantage affûtée ! (Vincent Franssen & Comm / Photos Sébastien China, Frédéric Zielonka & P.O.M. Giets & Homel)



Spa Racing

Communication & TV Production


© SpeedActionTV 2025 Tous droits réservés. Site créé par Cybernet