Décalée de 45 minutes en raison d’une bruine persistante, la 109ème édition d’Indy 500 est à classer dans les grands crus de l’histoire. Un superbe dépassement dans le virage #1 sur Marcus Ericsson (Andretti Global), à 14 boucles de la fin, a suffi à Alex Palou (Chip Ganassi Racing) pour devenir le premier espagnol vainqueur de cette course mythique, décrochant au passage une cinquième victoire en six départs.
Le podium est complété par David Malukas (Foyt Racing), en lice pour la victoire jusqu’au bout d’une épreuve de 500 miles haletante marquée par 10 drapeaux jaunes et achevée sous régime de neutralisation après le crash de Nolan Siegel (Arrow McLaren) dans le dernier tour.
Quelque peu en retrait, Pato O Ward, 4ème, précède Felix Rosenqvist (Meyer Shank Racing). Dimanche cauchemardesque pour le Team Penske qui perdait Scott McLaughlin, piégé, parti en tête-à-queue et se retrouvant dans le mur du dernier tour de formation. Quant à Josef Newgarden, après un joli baroud d’honneur, il rendait les armes, en proie à des problèmes de pression d’essence. Anonyme 19ème place signée par Will Power.
Dès dimanche prochain, Palou, en route vers une quatrième couronne en cinq ans, aura rendez-vous dans les rues de Détroit. (Patrick Six)