N’en déplaise au Champion du Monde de F1 1979 Jody Scheckter, qui a estimé sur les ondes de BBC Five Live que les gens surestimaient Fernando Alonso, vu plutôt par le Sud-Africain comme un créateur de clans au sein d’une formation plutôt qu’un rassembleur, le double champion du monde espagnol s’apprête à écrire une page de l'histoire du sport auto. Animé par le désir de ceindre la triple couronne (GP de Monaco, 24 Heures du Mans, Indy 500), il fourbit ses armes. Selon Mark Miles, CEO de l’IndyCar Series, McLaren travaille activement à l’engagement de deux monoplaces à plein temps pour 2019. S’il avait été envisagé dans un premier temps que Scott Dixon soit de l’aventure, il n’en n’est désormais plus question. En effet le Néo-Zélandais vient de prolonger son contrat au sein du Ganassi Racing. Toutefois, la piste la plus vraisemblable pour un engagement dans les meilleures conditions de l’entité McLaren mène tout naturellement vers Andretti Autosport, voire Rahal Letterman Lanigan Racing. Si cette dernière aurait les faveurs des McLaren Boys, il va de soi que Graham Rahal serait l'oéquipier d’Alonso. Nul doute que les dirigeants de l’IndyCar Series feront le maximum pour parvenir à leurs fins. Si tel est le cas, le sommet de la monoplace américaine jouirait à nouveau d’une présence médiatique aussi retentissante qu’en 1993, quand Nigel Mansell débarqua en CART chez Newman-Haas. Cela dit, la conclusion de chapitre ôh combien excitant n’est pas attendue, selon Mark Miles, avant la fin de l’année civile. Alors, Alonso or not Alonso en IndyCar ? (Patrick Six)