Le championnat du monde des rallyes se poursuit ce week-end du côté du... Kenya, avec un Safari Rally qui a effectué son grand retour au calendrier du FIA WRC l'an dernier, après près de 20 ans d'absence. Et si l'épreuve est entrée dans le moule actuel, son parcours reste truffé de pièges, à tel point que d'aucuns se demandent comment les nouvelles Rally1 au mode de propulsion hybride vont s'en tirer.
C'est ce jeudi en début d'après-midi que l'épreuve a officiellement débuté, avec au programme une super-spéciale de 4,84 km, Kasarani, qui a permis à Sébastien Ogier (Toyota) de signer le meilleur chrono devant Thierry Neuville (Hyundai, 0"6), Ott Tänak (Hyundai, 1"1), Elfyn Evans (Toyota, 1"2), Sébastien Loeb (Ford, 1"8) et Takamoto Katsuta (Toyota, 1"9).
Ceci pour l'anecdote, car c'est ce vendredi que les choses sérieuses débuteront avec deux fois trois spéciales, dont Kedong, longue de 31,25 km. Même tarif samedi, avec les tronçons assez longs de Soysambu (29,32 km) et Sleeping Warrior (31,04 km), tandis que dimanche, deux fois trois spéciales, plus courtes, figurent au programme. C'est certes beaucoup plus ramassé que naguère, mais néanmoins plus long et difficile que l'an dernier.
Signalons encore que Jourdan Serderidis et Fred Miclotte sont de la partie, de quoi en faire le premier équipage privé s'alignant en FIA WRC au volant d'une Ford Puma Hybrid Rally1 M-Sport. Le duo a signé le 14ème meilleur chrono de la SS1. (Vincent Franssen)