En rédigeant mon premier billet ce jeudi, je me posais des questions. La principale : mais comment rendre par écrit ce que je vois, ce que je sens, bref le parfum des Rolex 24H de Daytona? Alors, grâce à mon voisin de motel qui a oublié l’alarme de sa voiture (ou à cause de), je me retrouve devant le clavier pour t’écrire la suite, déjà. Détail piquant, il est … 4h25 ce vendredi. Le repos, ce sera pour plus tard !
Daytona, c’est grand. Le circuit routier qui comprend une grosse partie du speedway, fait au total 5,729 kilomètres. L’Infield (l’espace à l’intérieur de l’anneau) pourrait à lui seul abriter 15 stades sportifs. On y retrouve le Lake Lloyd qui s’étale sur presque 12 hectares. Les gradins ont été rénovés pour 400 millions de dollars entre 2013 et 2016 et peuvent dorénavant accueillir 101.500 spectateurs. Démesure ?
Pour vivre l’expérience des Rolex 24, on se rend justement dans l’Infield, c’est là que les choses se passent. On découvre au passage l’hommage réservé aux vainqueurs des Daytona 500 NASCAR, digne du Hollywood Boulevard. Austin Cindric, Dale Earnhardt, Kevin Harvick ont tous laissé leur empreinte à Daytona.
On emprunte le tunnel sous le Turn # 4. A la sortie, je commence par ma gauche avec une visite du camping. Il est tôt quand je découvre les lieux, on est mi-matinée. Bien que tous les espaces aient été vendus, tout le monde n’est pas encore installé. On retrouve des tentes, grandes ou petites. Des tonnelles. Quelques caravanes de format européen, plutôt 'oldies'. Des 'fifth wheels' comme on dit ici, caravanes également mais format… US. Plus loin, je découvre des vans aménagés. Mon regard est aussi attiré par de vieux bus scolaires reconvertis. Il y a de tout et de préférence avec un espace pour feu / barbecue et de la musique.
Au plus j’avance, au plus mon sourire s’agrandit. L’impression d’être au bon endroit, au bon moment afin de vivre une passion commune, celle du sport auto. En faisant la fête, relax, entre potes. Plus loin, un espace clairement réservé à un Porsche Club. Encore plus loin, de vieux canapés ne sont pas encore installés alors que le barbecue de compétition (mais si, vous savez, ces compétitions durant lesquelles les américains tentent de cuire les meilleurs ribs !) n’est pas encore correctement positionné. L’air de rien, en déambulant, j’ai parcouru en zigzaguant le kilomètre qui sépare le Turn 4 du Turn 2, d’un virage relevé à un autre. En me faisant la promesse d’y revenir samedi. C’est clairement un truc à vivre, quoi. Je t’en laisse quelques images.
Et avec tout ça, je ne te raconte qu’une toute petite partie de l’histoire. Prépare tes baskets, ta crème solaire, on se retrouve dans quelques heures pour la suite. ('Uncle Sam' Piroton)