Sélectionnés voici une semaine parmi 120 jeunes de 16 à 23 ans venus s’affronter sur les simulateurs Ellip6, les quatre finalistes du Renault Clio Cup Young Talent Challenge avaient été conviés ce jeudi à Francorchamps pour un test, réel cette fois, aux commandes des Renault Clio R.S. 200 EDC très bien préparées par Frans Verschuur.
A l’issue d’une première prise en main matinale, aux côtés des instructeurs expérimentés Pierre-Yves Corthals et Didier Noirhomme, s’est déroulée la première délibération de la journée. Représenté par son Directeur Xavier Schène, le RACB, également toujours prêt à aider les jeunes, offrait la licence aux quatre lauréats. Avec une restriction à des courses nationales style BGDC pour le benjamin Thomas De Bakker (16 ans), qui s’en est sorti avec les honneurs pour ses débuts au volant d’une voiture. "Je n’avais même jamais roulé sur la route et je remercie Renault de m’avoir permis de découvrir le monde de la course, s’exclamait le pilote de Reet.
Le réserviste Samuel Lay (18 ans) a donc pu poursuivre la journée et participer aux trois séances de l’après-midi. Son expérience en dehors du karting étant limitée à dix tours de Francorchamps en Be Trophy, il n’a pas eu à rougir du tout de ses chronos. Mais il n’était toutefois pas dans le rythme de deux autres concurrents.
Au moment de délibérer, le jury était donc très partagé entre Lorenzo Donniacuo et Régis Gosselin, tous deux âgés de 21 ans et très proches lors des trois sessions disputées sur le sec. Mais sous la pluie, le moins expérimenté des deux a fait la différence… Et en tenant compte de plusieurs autres paramètres, le volant a été attribué à l’unanimité à Régis Gosselin, révélation du jour.
"Nous sommes très heureux d’avoir découvert aujourd’hui non pas un seul mais plusieurs talents, a déclaré Karl Schuybroek, Directeur de la Communication pour Renault Belgique Luxembourg. Les quatre jeunes que j’ai vus aujourd’hui peuvent être fiers. Sincèrement, le niveau était excellent. Comme quoi le pilotage virtuel sur Ellip6 signifie quelque chose. Voir des jeunes sortir des simulateurs et rivaliser avec certains concurrents réguliers de la coupe Clio m’a franchement étonné. Et déjà donné l’envie de réorganiser cette opération l’an prochain. Sur piste humide, Régis nous a réellement impressionnés."
Le plus heureux des hommes ce jeudi à Francorchamps était bien évidemment Régis Gosselin, passé du rêve à la réalité. "Quelle journée fantastique, je suis hyper heureux, a déclaré le jeune lauréat, en larmes après l’annonce de sa victoire Cela a été très stressant car la Clio est une vraie auto de course, Francorchamps un circuit de grands garçons, les conditions ont été changeantes et puis j’avais un redoutable adversaire. Je savais que Lorenzo était très rapide. On a tous les deux donné le meilleur de nous-mêmes. Je n’avais pas de chrono dans l’auto, mais dans la dernière série sous la pluie, j’ai saisi ma chance même si dans les derniers tours ma visibilité était réduite en raison de la buée sur le pare-brise."
Petit-fils de Gustave Gosselin, vainqueur des 24 Heures de Spa 1964, ce Carolorégien de 21ans, pilote de l'écurie Ice Pol, va entamer des études de bureautique. Issu du karting quatre temps (70 podiums et 32 victoires à son actif un peu partout en Europe ces dernières années), Régis n’a disputé à ce jour qu’une épreuve de BGDC, l’an dernier à Zolder.
Après au moins encore une séance de tests à Spa, il participera donc, les 30, 31 mai et 1er juin, aux deux manches belges de l’Eurocup Clio Benelux aux commandes de la voiture de Renault Belgique Luxembourg. Félicitations Régis et rendez-vous l’année prochaine pour tous les autres. (Vincent Franssen & Com)