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RS Condruzien : un dimanche en famille pour les Matton

Rally 14-08-2017


 

Avec une nonantaine d'engagés au départ, le Rallye-Sprint Condruzien réunissait un plateau de qualité. Désormais en ligne, la spéciale autour de Haversin reprenait le tracé apprécié et habituel de l'ancienne spéciale show, exception faite du départ et du dernier virage après l'arrivée où certains se seront faite l'une ou l'autre chaleur. Pour l'Automobile Club Namur, c'était un honneur d'accueillir, entre autres, Yves Matton et une DS 3 WRC de toute dernière génération. Logiquement, le directeur de Citroën Racing gagnait après avoir rencontré des conditions changeantes et délicates dans la première boucle. S'il n'hésitait pas à comparer cette dernière à celle d'un 'Condroz', il améliorait ensuite son chrono de 17 secondes sur l'ensemble de la journée pour s'imposer haut la main avec sa fille Elise.

 

La première surprise dans la Division 4, réservée aux voitures de hautes performances et/ou équipées de pneus de compétition, venait de Jérémie Tomballe qui en surprenait beaucoup avec sa Mitsubishi Lancer Evo7. A 6 secondes de Matton après la première spéciale, il devançait surtout la Toyota Corolla WRC de Philippe Dewulf, la BMW M3 de Manu Bouts ou encore l'autre Mitsubishi, mais Evo10, du rapide Néerlandophone Jonas Langenakens. Et il faudra attendre la troisième spéciale pour que Dewulf inverse la tendance avec un fameux chrono à moins de 4 secondes du meilleur temps de la DS 3 WRC. S'il repassait Jérémie, ce dernier parvenait tout de même à contenir Jonas qui découvrait ce tracé très rapide avec un de ses sponsors qui effectuait son baptême à droite. Pour Bouts, un support moteur cassé dans la dernière spéciale offrait le top 5 à la première monture de moins de 1600cc. Et pour un 'one-shot', Geoffroy Defays (Citroën C2-R2 Max) s'imposait devant Thibaud Mazuin (Skoda Fabia R2), Frédéric Lentz (Peugeot 106) et Nicolas Lamy (C2-R2), deuxième en 4-12 après le premier passage. Enfin, Yves Jamar (Peugeot 309 GTi) s'offrait un dimanche agréable avec sa compagne à qui il offrait la victoire en Classe 13.

 

Après un premier succès il y a quelques semaines à Achêne, Valentin Burlet (Renault Clio) remettait ça en D1-2-3 où les pneus de tourisme sont obligatoires. Du départ à l'arrivée, le jeune pilote de 26 ans dominait l'épreuve en signant les quatre meilleurs temps. Derrière, le classement aura été très animé puisque Laurent Mottet, à 4 secondes de Burlet après la première, devait en rester là (moteur cassé sur la Peugeot 306). Sur une autre Clio, Serge Minet tenait le podium avant un écart de trajectoire qui l'écartait du top 10. Après un bon quatrième chrono dans la première boucle, Patrick Grignet aurait pu prendre le relais mais le moteur de sa superbe Ford Puma Kit-Car n'en voulait pas plus. Quant au leader du championnat FWB, Sébastien Soyeurt, il sortait de la route dès la deuxième spéciale. Seulement 9ème après la première boucle, Claude Feltus effectuait une superbe remontée avec sa 306 pour terminer en premier dauphin de Burlet. Par la même occasion, il dépassait également son ami Joël Duton, très bien parti avec sa Peugeot 206 de location, qui restait néanmoins sur le podium. Pas très heureux des performances de sa Suzuki Swift, Philippe Castremanne devait aussi se ranger après une durit cassée. Non loin du podium, Alain Daco (Clio) repartait pour sa part avec la première place en 2-6 au même titre que Christophe Thonon en 3-11, très heureux de finir dans le top 5 à domicile.

 

Parmi les dix premiers, on retrouvait également les plus rapides pilotes en moins de 1600cc comme Steve Rossion (106) qui gagnait au Condruzien pour la deuxième année consécutive. A trois secondes, Laurent Wilkin finissait en force avec sa Peugeot 207 Hdi de Classe 5 qu'il destine à la location mais qu'il prenait bien en mains après un petit temps d'adaptation. Pour deux secondes, il devançait le plus rapide en 1400cc maximum, Philippe Brion, qui imposait de belle manière son efficace VW Polo en 3-8. Toujours très généreux dans l'effort, Christophe Patiny l'emportait en Classe 4 (31ème du général avec sa 106) au même titre qu'Olivier Denis en 2-7 (39ème avec sa BMW 323i) et enfin Aimé Henin, 49ème sur sa petite Renault Clio de classe 1 engagée dans la division 1 où les voitures sont entièrement d'origine.

 

En historique Classic, Benoit Gillot l'emportait également en famille avec sa Ford Escort et sa fille Caroline. Fort gêné en première boucle, Benjamin Defesche (Opel Ascona) échouait à la 2ème place avec la seule 'non-Escort' du top 5. Même si Gillot signait les quatre meilleurs temps du jour, Benjamin se rapprochait à 7 dixièmes seulement dans la dernière et aurait peut-être pu faire la différence dans les conditions délicates de la première boucle. Sur une autre Escort, Philippe Hellings occupait la dernière marche du podium tandis qu'avec un modèle similaire mais aux performances bien plus élevées, Hubert Deferm remportait la victoire en solitaire dans le classement S/R où les montures diffèrent de la fiche d’homologation de l'époque. (Vincent Franssen & Com / Photos Valentin Mathieu)



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