Ce n’est un secret pour personne, les épreuves dignes de ce nom réservées aux voitures anciennes connaissent un gros succès depuis quelques années. Et la Montée Historique du Maquisard, organisée par la Royale Ecurie Ardennes, ne fait pas exception, bien au contraire. Depuis deux bonnes semaines, la liste des engagés affiche en effet complet, et bien des concurrents ont hélas dû être refusés, au nom d’une qualité d’organisation que les maîtres d’œuvre tiennent impérativement à conserver…
"Nous affichons finalement 114 voitures engagées, ce qui est même plus que ce que nous avions initialement envisagé d’accepter, commente Robert Van de Vorst, l’une des chevilles organisatrices. Ce qui nous ravit, c’est de constater que les gens reviennent, et que d’autres arrivent. Preuve du succès de la formule…"
Une formule qui va pourtant évoluer cette année. Si le classement du Roi de l’Escort, ode à la reine des propulsions, est bien sûr maintenu, la Montée en Or fait son apparition. Exception confirmant la règle, il s’agira d’une ultime montée chronométrée, et les concurrents qui souhaitent y participer (ils seront finalement 32…) devront composer avec le coefficient d’ancienneté de leur voiture. Ce qui pourrait occasionner pas mal de surprises… "Pour un temps de 120 secondes, par exemple, ce coefficient peut entraîner des différences allant jusqu’à 4 à 5 secondes au sommet de la montée, poursuit Robert Van de Vorst. Ce qui signifie que certains pilotes de voitures réellement anciennes seront en mesure de faire la différence. Je pense par exemple à François de Spa, dont la redoutable Mini date de 1964, ou encore à la Volvo Amazon 1966 de Bernard Lamy, dont le moteur a été remis à neuf. Ce qui est sûr, c’est que pour cette première édition de la Montée en Or, le suspense est total…"
Côté plateau, la célèbre côte du Maquisard, longue de 2,460 km et s’élançant depuis le hameau de Marteau, aux confins de la commune de Theux, va voir défiler du beau monde d’un bout à l’autre de la journée. Parmi les incontournables, on pense à Jean-Pierre Van de Wauwer (Lancia Beta Monte-Carlo 1975), Dominique Mathy (que le Roi de l’Escort ne pouvait décemment laisser insensible plus longtemps…), Hubert Deferm (au volant d’une « nouvelle » BMW 323i Gr.2 ex-Delbar qui en sera à sa première sortie officielle), Jan Van Elderen (finalement présent avec sa Porsche 911 RS), la famille Querinjean (sur Escort, bien sûr, mais aussi Opel Manta look 400…), on en passe, et de tout aussi célèbres…
Et puis, il y a les montures, qui risquent encore de rehausser le niveau du Maquisard cette année. En plus des bolides précités, notons les Porsche 914/6 de Daniel Reuter et de la famille Paisse, la Ford Mustang de Jerry De Weerdt, l’un des nombreux concurrents de la Belgian Historic Cup ayant répondu présents, la Triumph TR7 V8 ex-Lampinen (que l’on doit à Bert Smeets), la Ford GT 40 d’Etienne Van Eyll, la Porsche 356 BT5 de Michel Adam, la Hillman Imp de Pascal Collard, la Gilbern GT d’Arnaud Vandermeulen, la NSU TT Castrol de Jean-Luc Faway, la Fiat 124 Abarth Gr.4 de Guy Moerenhout, l’Opel Commodore GS/E d’Yves Devroye, qui rappellera bien des souvenirs aux nostalgiques, mais aussi l’exceptionnelle BMW… M1 de Laurent Molle ! Ajoutez à cela une Ford Capri, modèle qui célèbre cette année ses 40 ans, une Fiat 128S 1100cc telle que le Maquisard en vu défiler beaucoup par le passé, et même une Jaguar Daimler 4.2 datant de la fin des années ’70 ! Pas de doute, il y en aura pour tous les goûts et tous les passionnés ce dimanche 16 août dans la montée menant au monument du Maquisard Inconnu…
Pour tout renseignement complémentaire, il vous est loisible de contacter Robert Van de Vorst (0495 209 045 / robert.vandevorst@skynet.be) ou Eddy Gully (0497 366 651 / ed_gui@hotmail.com). Infos complémentaires sur le site www.ecurie-ardennes.be. Il va de soi que les possibilités d’engagement sont désormais nulles. (Vincent Franssen)