Programmé à la fin du mois d'avril, le Rallye Costa Brava Historic a connu une 16ème édition... sans le moindre équipage belge au départ ! Et pour cause, les nôtres, experts en Régularité, ont décidé de boycotter à la fois l'organisateur et la FIA ! Faisant office de Championnat d'Europe des Rallyes Historiques de Régularité, le FIA Regularity Trophy a pris une tournure étonnante, pour ne pas dire gênante, ces derniers mois. Alors qu'un observateur de la FIA était présent tant sur le Liège-Rome-Liège qu'au Ypres Rally Regularity l'an dernier, il a été décidé que comme en 2017, année de transition, la compétition européenne consisterait... en une seule épreuve, le Costa Brava Historic ! Embêtant dans la mesure où en cette même année 2017, la Fédération Internationale de l'Automobile avait sondé les concurrents de sa compétition afin de leur demander comment ce FIA Regularity Trophy devait évoluer.
Qu'en est-il ressorti ? Rien... Ou plutôt, une nouvelle compétition européenne sur une seule épreuve, avec la délicieuse précision que l'organisateur du Costa Brava Historic et le responsable de la FIA en charge de la régularité historique se connaissent très bien et s'apprécient.
Pour Christian Crucifix, acteur majeur de ce FIA Regularity Trophy, le calendrier idéal devrait être riche de 6 à 7 épreuves (avec 4 résultats maximuml à enregistrer), soit une en Belgique, une en France, une en Grèce, une en Italie, une en Pologne, une en Angleterre, et bien sûr une en Espagne. A l'heure où la Régularité a clairement le vent en poupe, force est de reconnaître que la FIA a tendance à ne pas suivre le mouvement...
"Il est clair que pour nous, le Costa Brava Historic reste une très belle épreuve, et que les spécialistes espagnols sont de redoutables adversaires, clame Crucifix. Mais devant cette situation désolante, avec un Championnat d'Europe réduit à une seule épreuve - alors que ces mêmes Espagnols sortent rarement de leur pays et ne jouent donc pas le jeu d'un championnat - nous avons décidé de ne pas prendre le départ cette année. En espérant que la situation puisse évoluer dans le futur..." (Vincent Franssen)