Cela devait être un événement majeur de la saison, et cela s'est transformé en une procession sans réel intérêt. Oui, Mercedes et Lewis Hamilton dominent la petit monde de la F1, et ni Valtteri Bottas, au volant de l'autre Flèche d'Argent, ni les Ferrari, ni les Red Bull ne peuvent éviter de telles démonstrations. Ce dimanche, le Britannique a tout simplement démontré que le boss, c'est lui, remportant sa 79ème victoire et collant 18 secondes à son équipier finlandais, qui fait juste illusion de temps en temps. Ferrari a limité la casse avec la 3ème place de Charles Leclerc et la 5ème de Sebastian Vettel, les bolides rouges encadrant la Red Bull de Max Verstappen. L'Allemand a réussi la 'performance' de prendre le meilleur sur les McLaren de Carlos Sainz Jr, 6ème, et Lando Norris, 9ème après la double pénalité ayant frappé Daniel Ricciardo (Renault). L'Australien a oublié qu'il était en F1, et pas en IndyCar, ses manoeuvres du dernier tour pour tenter de prendre la 6ème place n'ayant pas plu à la Direction de Course. Deux semaines après Montréal, les commissaires signent et persistent... Kimi Räikkönen (Alfa Romeo, 7ème), Nico Hülkenberg (Renault, 8ème) et Pierre Gasly (Red Bull, 10ème) ont également fini dans les points. Mais sûr que les organisateurs et promoteurs du Grand Prix de France attendaient un autre spectacle... (Vincent Franssen / Photo R.I.P. de Coster)