L’Australie est sur le toit du monde. Après la victoire pleine de maîtrise de Daniel Ricciardo à Monaco, Will Power offre la victoire à Indy 500 ! Soit deux des trois plus grandes courses du monde. Power est le premier Australien à s’imposer. En outre, il est le premier pilote à avoir inscrit son nom au GP d’Indianapolis avant d’enchaîner sur l’ovale le plus célèbre du monde. Roger Penske en est de son côté à sa 17ème victoire. Leader pendant plus de 60 tours, Ed Carpenter (Carpenter Racing) décroche le premier accessit après être parti en pole position. Scott Dixon (Ganassi Racing), complète le podium à l’issue d’un pari sur la consommation payant, mais pas assez pour déloger Power, tout simplement intouchable.
Après deux succès consécutifs, Andretti Autosport a dû se contenter des 4ème et 5ème places. 32ème à l’issue des qualifications, Alexander Rossi, auteur d’une course étourdissante, précède Ryan Hunter-Reay. Meilleur résultat signé à Indy par Simon Pagenaud (Penske Racing), 6ème. Si la course fut marquée par de nombreux rebondissements, plusieurs favoris, parmi lesquels Sébastien Bourdais (Dale Coyne Racing), Helio Castroneves, (Penske Racing) et Tony Kanaan (Foyt Racing) ont achevé leurs prestations par un crash, fort heureusement sans gravité. Idem pour Takuma Sato (Rahal Lanigan Letterman Racing), vainqueur en 2017, qui a ouvert la liste des accidents auxquels pour sa dernière course en carrière, Danica Patrick (Ed Carpenter Racing) n’a pu échapper elle non plus. A l’issue d’une course solide, Robert Wickens (Schmidt Peterson Motorsports), 9ème, est sacré Rookie of the Year. (Patrick Six)