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IRC Barum : Freddy Loix confiant après le shakedown...

Rally 21-08-2009


 

Au sein de l’impressionnant peloton de vingt-cinq S2000 au départ, les observateurs les plus avisés considèrent qu’un minimum de dix pilotes nourrissent des espoirs réels de remporter la 39ème édition du Barum Rally Zlin, 8ème manche de l’IRC 2009. Parmi eux, trois sont au volant de Skoda, deux sont engagés par Abarth et cinq développent leur talent sur Peugeot 207 S2000. Parmi ces derniers, on retrouve, bien entendu, les deux équipages alignés par Peugeot Belgique-Luxembourg.

 
Ce vendredi 21 août, le shakedown a été pris d’assaut par des milliers de spectateurs enthousiastes. Nicolas Vouilloz et Freddy Loix y ont peaufiné l’équilibre de leur voiture. "Il est préférable de parler de vérification du bon fonctionnement des véhicules, précise Marc Van Dalen, directeur sportif de Kronos Racing, le préparateur des 207 S2000 engagées par Peugeot Belgique-Luxembourg. La mise au point réelle s’est déroulée lors de séances d’essais préalablement organisées dans les Vosges. Le terrain tchèque est moins spécifique que celui de Madère. Son goudron bosselé rappelle les spéciales belges. Les réglages ne devraient pas nous poser de problèmes."
 
Il y a douze mois, l’équipe Peugeot Belgique-Luxembourg n’a-t-elle pas signé un retentissant doublé à Zlin ? "Nous partons pour faire de même, sourit Freddy Loix. Nous n’avons pas le choix: notre conquête du titre IRC passe par des podiums dans les trois manches à venir. Nous sommes loin d’être les seuls à penser ainsi, mais nous pouvons compter sur la compétitivité de nos Peugeot et de notre équipe pour nous imposer."
 
L’épreuve débute vendredi soir par une super spéciale tracée en plein centre de la ville. Curiosité des prévisions météorologiques, alors que, depuis plusieurs jours, pas un nuage n’a voilé le ciel de Zlin, la pluie est annoncée pour samedi matin. "Si c’est le cas, notre position sur la route ne nous sera pas favorable, estime Nicolas Vouilloz. Ici, plus encore qu’à Ypres, tout le monde coupe dans les cordes. Quand elles sont boueuses, le goudron devient vite très sale. Si c’est le cas, le rôle des concurrents qui s’élancent derrière ne sera pas facilité."
 
Curieusement, les deux derniers vainqueurs de l’épreuve ont hérité du #11 (Loix, 1er en 2008) et du #16 (Vouilloz, 1er en 2007). Leur connaissance du parcours est un atout réel, certes, mais dont l’importance n’est pas démesurée. "Il y a deux ans, j’ai été compétitif dès ma première participation, confirme Freddy Loix. Trois passages en reconnaissances suffisent pour disposer de notes de bonne qualité. Nul doute qu’il en ira de même pour tous les candidats à la victoire, qu’ils aient ou non une expérience de ce rallye."
 
Disputée sous les yeux de plus de 50.000 personnes, la super spéciale de vendredi soir n’est pas une sinécure. La boucle tracée dans la ville est à parcourir trois fois, pour un total de 9,36 km. Elle apportera de premiers enseignements sur les forces en présence. En 2008, les deux équipages Peugeot Belgique-Luxembourg y avaient réalisé les deux meilleurs chronos. Elle se déroule dans l’ordre inverse des numéros. Les résultats en seront disponibles peu après 23 heures. (Com & Vincent Franssen)


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