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Haute-Senne : Boon, Delleuse, Simeone et Blerot l'emportent

Rally 14-06-2022


 

Après deux années de silence, la Grand-Place de Braine-le-Comte retrouvait le bruit des bolides pour le, toujours très apprécié, Rallye de la Haute-Senne. Pour sa 16ème édition, la classique brainoise proposait un parcours largement revisité avec, notamment, une incursion plutôt appréciée en province du Brabant wallon, sur la commune de Rebecq : "La spéciale ne faisait que 8 kilomètres, mais elle a fait l’unanimité et, contrairement à ce que nous aurions pu craindre, les riverains ont bien accueilli notre événement, se réjouissait l’emblématique Président du Braine Auto Club, Eddy Limbourg. Sur le plan sportif, c’est un vrai succès. Bien que remanié, notre parcours plait toujours autant et on peut s’estimer ravis d’avoir accueilli 94 équipages au départ. Certes, on est loin des précédentes éditions où l’on jouait à guichets fermés, mais depuis la reprise des compétitions, chaque organisateur voit son nombre d’inscrits en diminution. On s’en sort donc bien. Après deux années où la crise sanitaire nous a privés de notre rallye, il faut croire que l’épreuve manquait à pas mal de monde. Il suffit de voir l’ambiance qui régnait à l’arrivée sur la Grand Place de Braine-le-Comte."

 

Sportivement, Matthias Boon avait choisi Braine-le-Comte pour poursuivre son périple dans le championnat de la Fédération Wallonie-Bruxelles des rallyes. S’il ne disposait pas du matériel le plus performant en Division 4 (Véhicules de haute cylindrée et/ou équipes de pneus de compétition), le Limbourgeois pouvait compter sur son talent et la connaissance parfaite de sa Subaru Impreza STi N11 pour compenser. Face à lui, Emile Breittmayer affichait les arguments inverses : une monture dernier cri (la Skoda Fabia Rally2 Evo ex-Cracco), mais une expérience limitée en rallye et aucune connaissance du terrain brainois. Les deux adversaires allaient finalement très bien s’en sortir, même si le pilote Subaru s’avérait être le plus véloce sur l’ensemble de la journée, cueillant ainsi une deuxième victoire cette saison, après celle du Rallye de Trois-Ponts. "J’avais déjà remporté le rallye en 2017 mais le parcours était différent. Cette année, je roule à la carte dans de belles épreuves régionales comme celle-ci. L’ambiance est bien meilleure qu’en national et les organisateurs ont au moins les pieds sur terre, contrairement à d’autres du niveau supérieur. Puisque je roule sous licence VAS, je ne vise pas le championnat que les habitués soient donc rassurés. Cependant, on devrait me revoir au Rallye de la Famenne et de la Semois", concluait, grand sourire, le vainqueur du jour.

 

Deuxième, Emile Breittmayer se réjouissait d’avoir pu signer 5 scratches sur les 12 spéciales au menu. N’oublions pas qu’il ne s’agissait que de son troisième rallye au volant d’un voiture de la catégorie Rally 2. A l’arrivée, le plus déçu étant sans doute Rudy Bouvart, à qui la dernière marche du podium semblait promise avant qu’une crevaison dans la dernière spéciale du jour ne le rejette au 8ème rang final. Le pilote local n’avait plus sorti sa jolie Toyota Corolla WRC depuis plus de deux ans et demi et méritait effectivement mieux. Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, le Néerlandais Jos Pennartz en profitait pour grimper sur le podium au volant de la Huyndai I20 R5 ex BMA, qu’il vient récemment d’acquérir. Derrière lui, Johnny Vanzeebroeck regrettait les nombreuses crevaisons (3 !) subies en cours de journée et sans lesquelles il aurait sans doute été en mesure de se battre pour le podium. Il pouvait se consoler en devançant la Ford Fiesta R5 de Jimmy D’Hondt et la toujours rugissante Porsche 997 GT3 de Christian Guillemin, son principal rival pour le championnat cette saison. Neuvièmes, les frères Howlett, habitués de franchir la Manche pour disputer nos épreuves, ravissaient la classe 13 avec leur habituelle Peugeot 306 GTi. Ils devançaient, au classement général, le lauréat de classe 12, Aaron Duville (Renault Clio RS).  

 

En D1-2-3, où les pneus de tourisme sont obligatoires, Julien Delleuse réalisait le hat-trick parfait, puisqu’il s’imposait pour la 3ème fois consécutive sur un parcours qu’il affectionne particulièrement : "Entre nous, c’est presqu’une histoire d’amour, scandait le vainqueur à l’arrivée. Avec mon Opel Corsa GSi j’ai toujours conclu mes courses ici dans le top 5 et avec l’Astra j’ai terminé sur le podium en 2014 et puis il y’a eu les victoires de 2018, 2019 et désormais 2022. Que demander de plus ? Ce résultat nous pousse, mon copilote Guy Burniat et moi, à terminer le championnat en visant un double titre communautaire en rallye mais aussi en rallye-sprint."  Voilà donc la concurrence prévenue !

 

Derrière la lutte faisait rage pour l’obtention de la place de dauphin entre les Peugeot 306 GTi d’Hugo Page et Cédric Pétrisot. Longtemps le mieux placé, le premier se laissait finalement déborder par le second en toute fin de course. Pour son retour en compétition, l’ancien champion communautaire (2019) Stéphane Hubin (Opel Omega) échouait au pied du podium mais sortait vainqueur d’une belle lutte de prestige face au toujours rapide Peter Vanderhauwaert (Opel Manta i240) pour le gain de la classe 11. Derrière les deux bolides de la marque au blitz, Michaël Nuée et sa Peugeot 208 R2 (6ème) se montraient les plus véloces d’une meute bien garnie en classe 9. Dans le top 10, on soulignait encore l’excellente prestation de Quentin Michaux (Peugeot 106 GTi), lauréat d’une classe 5 pourtant toujours bien relevée. Treizième, Anthony Bernard (Peugeot 106) s’imposait brillamment dans la classe 8 tandis que Peter Thijs (15ème / BMW 318is) et Jurgen Godefroid (18ème/Renault Clio RS) l’emportaient en solitaires respectivement dans la 7 et dans la 6.

 

Du côté des anciennes, Daniel Simeone pouvait enfin s’imposer à domicile en 'Classic'. Trop vite esseulé après le retrait rapide de Christophe Devleeschauwer (Ford Escort MK2), le pilote de l’Opel Kadett GT/E parvenait à devancer de plus d’une minute l’autre Ford Escort MK2 de Patrick Deblauwe et l’Opel Ascona A de Guillaume Guilmont. Du côté du classement SR, réservé aux véhicules ne répondant plus à la fiche d’homologation d’époque et/ou produits entre 1983 et 1988, Nicolas Blerot voyait son lointain déplacement depuis Sainte-Ode récompensé, puisqu’il survolait les débats avec son habituelle BMW E30.

 

Après quelques semaines de vacances bien méritées le championnat reprendra son rythme de croisière dès le 31 juillet pour les Boucles Chevrotines. (Vincent Franssen & Com)



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