C’aurait dû être le huitième Grand Prix de la saison ! Mais avec l’annulation rapide du Grand Prix de Chine à Shanghaï et celle, au dernier moment, du Grand Prix d’Emilie-Romagne à Imola, voici une semaine, ce Grand Prix de Monaco 2023 n’est que la sixième épreuve de la saison, la première en Europe occidentale. Le Grand Prix le plus glamour de la saison va se dérouler comme les autres, à savoir des essais libres dans la journée de vendredi, alors que par le passé, ils étaient disputés le jeudi.
Pour le reste, rien n'a changé dans le programme, avec une FP1 importante, sans doute plus qu’ailleurs, pour permettre aux pilotes de commencer à prendre leur marque sur le tourniquet monégasque. Dans ce contexte, les Ferrari de Sainz et Leclerc, chaussées en pneus Médiums, ont longtemps occupé les premières positions. La hiérarchie évoluait cependant quand le reste du peloton montait les tendres ; Alonso (Aston Martin), Hamilton (Mercedes) ou encore Verstappen (Red Bull) débordaient les monoplaces de Maranello. Pour un court instant, puisque Sainz sortait deux gros tours en fin de séance et améliorait son chrono à deux reprises pour placer la barre à 1’13’’372. Deux anciens champions du monde suivaient l’Espagnol, avec Fernando Alonso et Lewis Hamilton, respectivement à 3 et 6 dixièmes. Sergio Perez amenait la première Red Bull à 3 millièmes du Britannique, devant Charles Leclerc et Max Verstappen (Red Bull), en délicatesse avec l’équilibre de sa monoplace, relégué à 872 millièmes du meilleur temps.
Tous les autres étaient déjà à plus d’une seconde. Les deux McLaren de Norris (7ème) et Piastri (17ème) encadraient ainsi le gros du peloton, regroupé en tout juste une seconde : dans l’ordre Ocon (Alpine), Stroll (Aston Martin), Albon (Williams), Bottas (Alfa Romeo), Magnussen (Haas), Tsunoda (Alpha Tauri), Gasly (Alpine), Russell (Mercedes), de Vries (Alpha Tauri) et Piastri.
Trois pilotes seulement étaient au-delà des deux secondes à savoir Sargeant (Williams), Zhou (Alfa Romeo) et Hulkenberg (Haas).
La hiérarchie de ces premiers essais monégasques était figée à trois minutes de la fin quand Alex Albon détruisait sa Williams dans le premier virage de Sainte-Dévote. Du travail pour les mécaniciens de l’écurie britannique avec toute la partie gauche de la monoplace endommagée.
Rien d’autre à signaler dans cette première séance de roulage, si ce n’est un contact pour la Haas de Hulkenberg avec le rail à l’intérieur de la chicane du port, suivi d’un tête-à-queue. Les essais étaient néanmoins interrompus un court instant au drapeau rouge. Pour ne pas être en reste chez Haas, Magnussen tirait tout-droit à Sainte-Dévote un peu plus tard, mais sans conséquence.
La deuxième séance d’essais libres de ce Grand Prix de Monaco est prévue à partir de 17 heures. (René-Jean Labrique)