Ce vendredi matin s’est déroulé le shakedown préalable à la 51ème édition du Rallye Sanremo, dont le départ sera donné ce soir, à 18 heures.
"Quelques kilomètres ont suffi pour me mettre de bonne humeur, se réjouit Freddy Loix. Le soleil n’y est que pour une part. Immédiatement, je me suis senti à l’aise au volant de ma voiture. Manifestement, la séance d’essais de ce mardi a été très utile. Comme je l’ai déjà dit, la 207 S2000 n’a jamais été aussi compétitive, mais elle réclame une adaptation. Plus précisément, je dois pour 50% adapter ses réglages à mon pilotage et pour 50% adapter mon pilotage à son nouveau comportement. Maintenant, quand tu accélères, le train arrière t’aide à tourner. Cela facilite la tâche, mais je me dois de m’habituer à cette nouvelle facilité."
Le pilote Peugeot Belgique-Luxembourg n’accorde pas d’importance aux chronos réalisés pendant le shakedown. "Au plus loin que je me souvienne, je n’ai jamais été parmi les plus compétitifs sur ce petit bout de route. Cela ne me tracasse pas... puisque je suis à mon affaire pendant le rallye. Ce matin, j’ai optimisé la motricité et je me sens aussi bien préparé que possible."
Les prévisions météo ont été revues et la menace de pluie dans les montagnes s’éloigne, pour ce soir tout au moins. Le Rallye Sanremo a un découpage bien à lui. Le départ a lieu ce vendredi à 18heures pour une boucle de trois spéciales. Après un premier retour à l’assistance, se disputera – de nuit ! – la Ronde, la plus longue spéciale du rallye, développant exactement 44km.
"Cette année, pas question de faire une course d’attente!, s’exclame Nicolas Vouilloz. Il n’y aura pas d’excès d’attaque, mais il est exclu de laisser la concurrence s’enfuir. Avec à peine plus de 200 km chronométrés au total du rallye, l’idéal sera de ne pas achever la première étape avec plus d’une quinzaine de secondes de retard sur le leader."
Souvenons-nous : le deuxième pilote Peugeot Belgique-Luxembourg a profité de la fin du Rallye Principe de Asturias pour régler sa voiture en fonction des difficultés qui l’attendent ce week-end, à Sanremo. "Les routes sont plus sales et plus dégradées qu’en Espagne. A certains endroits, ce sont de véritables nids-de-poule. Je ne serais pas surpris si, dès ce soir, des incidents affectaient la prestation de certains." (Com & Vincent Franssen)