Le dossier relatif à la Piste de Bernister, aussi houleux soit-il, met une fois de plus en exergue la manière dont la pratique des sports mécaniques en général, et le sport auto en particulier, est perçue auprès de certains. A commencer par une frange de la presse généraliste. Loin de nous l'idée de 'casser du bois' sur d'autres médias pour le seul plaisir du conflit, et à dire vrai, le deuxième 'papier' sur Bernister, publié ce jeudi sur notre site, était dans notre esprit le dernier programmé.
Si le titre de l'article publié sur le site de La Meuse - et repris in extenso sur celui de Vedia - ce jeudi nous avait interpelé, nous reconnaissons humblement ne pas avoir pu lire la totalité du papier (en fait une analyse personnelle de son auteur, selon la rubrique consacrée) signé du Malmédien Olivier Tomezzoli, n'étant pas abonné à ce quotidien, que ce soit en version papier ou en ligne. Une âme charitable nous en a aimablement envoyé une version complète ce vendredi matin, et en dehors des infos tirées du communiqué du Bourgmestre de Malmedy Jean-Paul Bastin (nous avons d'ailleurs fait de même pour notre article d'hier), ce sont les commentaires de l'auteur de cette prose qui nous interpelle. Et notamment l'avant-dernier paragraphe, que nous vous proposons de découvrir ou redécouvrir :
"En d’autres termes, oui, la piste de Bernister sert aux activités d’écolage, de maîtrise automobile et autres activités de ce type, mais non elle n’est pas réservée aux fous du volant, qui laissent des centimètres de gomme, en testant leurs freins et en faisant vrombir leurs moteurs, en se tapant dans le dos. Les cow-boys n’ont pas leur place là, en résumé. N’en déplaisent à tous les défenseurs du sport moteur, les Caliméros aveuglés par leur passion, sans aucune considération des lieux et de l’environnement."
Selon notre point de vue, cette conclusion toute personnelle, et dénuée de la plus élémentaire objectivité, de l'auteur de l'article, a clairement l'allure d'une injure envers les inconditionnels de sport auto. 'Cow-boys', 'fous du volant', 'Calimeros aveuglés par leur passion', voilà des termes qui nous apparaissent quelque peu surfaits, surtout dès l'instant où l'article relatif à ce dossier 'Bernister' ne donne aucunement la parole aux acteurs dudit sport auto. Et est donc rédigé à sens unique.
Et encore ne nous étalerons-nous pas ici en long et en large sur le cas de la photo illustrant l'article, devant symboliser les crissements de pneus à la base du 'tapage diurne' décrété par le Bourgmestre de Malmedy sur base de plaintes des riverains. En publiant l'image d'un dragster en plein 'burn' avant le départ d'un run, sur une piste spécifique qui n'est pas, à notre connaissance, située sur le territoire de Malmedy, on est bien sûr à mille lieues des Opel classiques qui évoluaient dimanche dernier sur la piste de la Peugeot Driving School du RACB.
Considérant dès lors que La Meuse a manqué de respect aux amateurs et passionnés de sports mécaniques, Speed Action propose à ceux et celles qui le souhaitent - il n'y a bien sûr pas d'obligation... - de prendre la parole sur sa page Facebook pour transmettre leur ressenti au journaliste de La Meuse et de Vedia à la base de ces quelques lignes. Histoire de remettre une certaine église au milieu du village, vu qu'il a apparemment 'oublié' de confondre les points de vue, et que les personnes assurant la mise en page du journal ont 'un peu confondu les disciplines', pour garantir plus d'effet.
Précisons tout de même que votre propos ne peut être plus 'déplacé' que celui du paragraphe de l'article que vous venez de lire, le but étant clairement de démontrer que sport auto ne rime pas avec bêtise humaine.
A vous lire... (Vincent Franssen)