Il aura donc suffi d'un week-end quasi printanier, avec un franc soleil et des températures très agréables. Partout, du Bois de la Cambre, à Bruxelles, aux rues de Liège et d'ailleurs, les gens sont sortis. Pour respirer, pour festoyer, pour se faire du bien. Et dans la grande majorité des cas, notamment au Bois de la Cambre, la police a laissé faire. Avec ou sans masque !
Une question se pose désormais, alors qu'un nouveau Comité de sécurité est programmé dans les prochains jours, et qu'il ne devrait toujours pas permettre un relachement du confinement : on fait quoi ? Sur le front du sport auto, comme sur bien d'autres fronts, tout est reporté, annulé, postposé, bref, interdit ! Pourquoi ? Nos épreuves risquent-elles d'attirer plus de monde que dans les parcs bruxellois ce week-end ? Pas certain...
Inutile d'en faire des tonnes et de pisser des pages : les décisions qui sont prises par les autorités ne tiennent plus la route. Et tout ce qui va se passer dans les prochains jours, alors que la météo devrait rester très agréable, ce sont des rassemblements à qui mieux mieux.
Face à une telle absurdité entre directives et réalité, n'est-il pas temps de siffler la fin de la récréation et permettre que la vie reprenne un cour plus ou moins normal ? Avec le respect de certaines règles, certes, mais plus ces élans dictatoriaux qu'il est juste impossible de faire appliquer.
Autant ne pas se leurrer, le citoyen, fan de sports mécaniques ou non, ne comprend plus rien à ce climat social. Alors, ces p... de règles, soit on les applique pour tout le monde, soit on les zappe.
Et si les possesseurs de voitures de course en profitaient pour se réunir dans un quelconque centre-ville le week-end prochain ? Histoire de faire entendre le ras-le-bol et l'incompréhension de leurs belles mécaniques ? Qui en ont forcément marre de rester muettes pendant que certains ne se gênent plus pour s'amuser en public... (Vincent Franssen)