Comme le veut désormais la tradition, la compétition BGDC (Belgian Gentlemen Driver’s Club) a retrouvé le circuit de Francorchamps en lever de rideau des 24 Heures 2CV. Au terme de longs mois de négociations qui ont abouti à la reconnaissance d’un règlement technique et sportif par le RACB, une bonne vingtaine de concurrents se présentaient aux qualifications, partageant la piste avec les Français du Tourisme Trophée Endurance.
Une séance officielle marquée par le crash de la Radical SR3 de Frémineur, Gonin et Massart, qui était heureusement remise en état en vue de la course de 200 minutes programmée ce samedi dès 10h50. C’est dès lors la BMW M3 de Heck et Pinckers qui signait la pole position, précédant un remarquable Ludovic Sougnez, équipier d’un week-end de Vincent Despriet sur la Renault Clio Phase 2 de ce dernier. La Radical de Frémineur-Gonin-Massart, la VW Golf III de Dehaye-Paisse et la BMW M3 de Haddouche-Wuidar complétaient le top 5.
Dès le début de l’épreuve, il apparaissait évident que la Radical SR3 #15 allait effectuer une spectaculaire remontée après s’être finalement élancée depuis la pitlane. Progression d’autant facilitée par les ennuis rencontrés par certains équipages de pointe, à l’image de la BMW M3 #28 de Heck et Pinckers, handicapée par des problèmes de visibilité sous la drache, en plus d’une boîte à air prenant l’eau.
Pour la Lotus Elise #421 des excellents Gilles et Patrick Williquet, c’était plus grave encore, avec une boîte de vitesses cassée contraignant le duo à l’abandon. Après un relais aux avant-postes, Jean-Pierre Van de Wauwer réintégrait la pitlane avec la Renault Clio #73, victime d’un gros souci de train arrière. Quant à Jean-Marie Dehaye et Grégory Paisse, ils comptaient eux aussi parmi les vainqueurs potentiels, avant qu’un capteur électronique n’immobilise la VW Golf III pendant plus d’une demi-heure.
C’est dès lors la BMW M3 #42 de Benoît Navez et Raphaël van der Straten qui se retrouvait en tête de la course, pressée par la Radical SR3 de Paul Frémineur, Pascal Gonin et Olivier Massert, qui finissait logiquement par prendre le meilleur sur le bolide allemand à… 11 minutes du baisser du drapeau à damier ! Victoire au scratch donc pour le petit Proto, esseulé dans la Division 2.
Navez et van der Straten achevaient l’épreuve avec moins de 3 secondes de retard sur la Radical (après plus de trois heures de course !), ce qui leur offrait bien sûr la victoire dans la Division 3. Le podium général était complété par ce diable de Ludovic Sougnez, accompagné de Vincent Despriet, deux pilotes qui n’ont pas commis la moindre erreur, remportant la Division 1.
Dans les différentes catégories, la BMW #42 de Nevez et VDS devançait la Ford Focus #303 de Ronchail-Ronchail-Duthoit en D3, Haddouche et Wuidar (M3 #76) complétant le top 3, après une sortie de piste de ce dernier, dont c’était la première course.
En Division 1, Sougnez et Despriet l’emportaient devant la Honda Integra Type R #33 de Michel Wilders et Georges Bleus, tandis que la Renault Clio #10 de Michaël Divoy et Patrick Asnong terminait elle aussi sur le podium.
En Division 1C, c’est la Suzuki Swift de Pascal Goffart et Michel Schmitz, 13èmes du général, qui décrochait les lauriers, devant la Peugeot 206 CC #206 de François Jeukenne et Philippe Ménage, qui a rencontré un souci d’alternateur juste avant le départ, et la Honda Civic #18 de Jean-Didier Ronveau et Thierry Jacobs.
Si bien des compétitions arrivent à leur terme en cette période automnale, ce n’est nullement le cas de la Belgian Gentlemen Driver’s Cup, qui se produira encore en incentive à Zolder le 6 novembre prochain, avant une ultime course club identique à celle de Spa, mais cette fois sur le petit circuit français de Croix-en-Ternois, le 13 novembre. Signalons que les concurrents qui prendront part à l’incentive de Zolder bénéficieront d’une réduction de 50% sur le montant de l’engagement de Croix-en-Ternois. Infos complémentaires à l’adresse circuit@bgdc.be. (Vincent Franssen)